Funds magazine revient sur l'investissements dans les actifs naturels, tels que les vignes et les forets

Guillaume Lucchini interviewé sur le statut du conseil patrimonial indépendant

Depuis sa création dans le cadre de la directive européenne MIF 2 en 2018, le statut de conseil en gestion de patrimoine indépendant peine à attirer les professionnels du patrimoine.

Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), en France, seuls 6 % des CIF CGP fournissent du conseil exclusivement indépendant et se rémunèrent uniquement en honoraires. Le mode de rémunération basée sur les rétrocessions de commissions est donc encore largement prédominant.

Pourtant, le modèle d’indépendant est le seul à assurer un parfait alignement des intérêts entre le client et son conseil. La journaliste de Funds Magazine, Carole Leclercq est donc allée à la rencontre des pionniers du conseil indépendant, dont fait partie Scala Patrimoine, pour mieux comprendre le modèle développé par ces cabinets et les difficultés auxquelles ils peuvent avoir à faire face.

Une indépendance reposant sur une totale transparence

En 2023, les instances européennes, et notamment la commissaire européenne aux Services financiers, Mairead McGuinness, avaient travaillé sur l’interdiction de la rémunération des conseillers en gestion de patrimoine sous la forme de rétrocessions versées par les fournisseurs (assureurs, sociétés de gestion …), mettant à l’époque en avant leur opacité et les risques de conflits d’intérêts sous-jacents. Car c’est bien la transparence qui différentie l’activité de conseiller en gestion de patrimoine indépendant et celle menée par les non-indépendants.

« La valeur ajoutée d’un CGPI va bien au-delà de la transparence sur les frais et de l’amélioration de la performance financière générée par leur réduction », détaille Guillaume Lucchini, le président et fondateur de Scala Patrimoine. Avant de poursuivre : « elle est technique et humaine avec comme objectif d’apporter un conseil à 360° à la fois sur le patrimoine personnel et professionnel. Des compétences pluridisciplinaires assurent aussi de pouvoir accompagner un client dans le temps, et donc de développer son activité. »

Adaptabilité, persévérance et pédagogie : les vertus du statut d’indépendant

Comme l’a souligné la journaliste dans son article « opter pour le statut de CGPI au sens MIF 2, et donc pour une rémunération uniquement en honoraires, requiert – au-delà des convictions sur la valeur ajoutée de ce modèle – adaptabilité, persévérance et pédagogie ». Une position corroborée par Guillaume Lucchini : « directement payé par son client, le CGPI assure un conseil totalement impartial, une tarification sans conflit d’intérêts, adaptée et adaptable aux profils et besoins du client ». Chez Scala Patrimoine le forfait d’honoraires est ainsi défini sur mesure avec une lettre de mission. Le suivi des investissements, quel que soit le montant, fait l’objet d’un forfait fixe.

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Club Patrimoine

Club Patrimoine : retrouvez l'interview de Romane Azzopardi en Podcast

Romane Azzopardi, responsable de la gestion financière chez Scala Patrimoine, a été interviewée par Baptiste Heuzé de Club Patrimoine, dans le podcast de l'émission : "Le fonds de la semaine". Elle a présenté le fonds obligataire Carmignac Flexible Bond.

Club Patrimoine. Pourquoi s’intéresser au segment obligataire ?

Romane Azzopardi. 2022 fut une année difficile pour les marchés obligataires, en raison de la remontée très rapide des taux directeurs. Mais tout récemment, avec le changement de rhétorique des banques centrales, la classe d’actifs est redevenue intéressante.

Club Patrimoine. Pourquoi votre choix s’est-il porté sur ce fonds de Carmignac ?

Nous apprécions l’expertise obligataire de Carmignac, dont la classe d'actifs représente environ deux tiers des actifs gérés par la société de gestion. Soulignons également la robustesse des équipes de gestion, avec un collectif « taux » bien rodé (une vingtaine de personnes) et des gérants expérimentés. Guillaume Rigeade et Eliezer Ben Zimra gèrent d’ailleurs ce fonds depuis 2019 mais travaillent ensemble sur cette stratégie depuis 2013.

Leurs fonds se démarque aujourd'hui par sa flexibilité. Les équipes disposent d’une grande liberté, notamment sur le plan géographique, pour aller chercher du rendement sur les segments les plus rentables. Des décisions d’investissement qui s’appuient, par ailleurs, sur de la recherche indépendante et fondamentale de Carmignac. Leur équipe Crédit disposant de leur propre base de données exclusive.

Club Patrimoine. Quels sont les éléments différenciants de Carmignac Flexible Bond ?

Le style « Go Anywhere » avec un biais défensif du fonds nous semble très pertinent. Le risque est maitrisé avec l’application de bornes fermes et claires sur les segments les plus risqués. La notation moyenne des titres en portefeuille est actuellement de BBB. Le fonds reste donc sur des titres de qualité, notés Investment Grade (BBB 37.9% - BB 27.9% - B 12.6%). La gestion des risques est également à souligner. Les équipes de gestion veillent à couvrir le risque de change et peuvent s’appuyer sur un contrôle continu des risques, par une équipe totalement indépendante de la gestion. Autre avantage du fonds : il a la capacité à se « réfugier » sur du monétaire, en cas de retournement de marché. Enfin, la gestion des risques extra financiers est totalement intégrée à la stratégie d’investissement.

Club Patrimoine. Qu’en est-il de sa gestion ?

Les gérants ont une grande flexibilité sur la gestion de la duration, qui peut aller de -3 à + 8. Le positionnement actuel est plutôt sur la partie haute de cette fourchette avec une duration moyenne de 5, majoritairement sur des titres européens.

Club Patrimoine. Quid de ses performances ?

Le fonds est en mesure de capter la hausse de marché, notamment par rapport aux fonds de sa catégorie. En phase baissière, c’est toutefois un peu plus difficile.

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Interview TV d'Olivia Blanchard sur Décideurs TV

Scala Patrimoine prend les rênes d’une Émission TV

Scala Patrimoine lance une nouvelle émission « Objectif 2050 : investir pour demain » sur Décideurs TV.

Une émission TV dédiée à l’investissement responsable

La France et plus de 130 pays se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Mais sans l’action de tous, nous pensons que cet objectif sera inatteignable.

Dans les années à venir, nous pensons que les investisseurs auront un pouvoir très important avec leur épargne. Peut-être même plus qu’avec leur bulletin de vote. Cette émission TV a donc pour but de vous faire partager notre intérêt pour l’investissement responsable. En confrontant nos convictions avec d’autres acteurs du changement climatique, nous souhaitons ainsi faire émerger les solutions les plus pérennes.

Des interviews d’acteurs de la transition climatique

Retrouvez des interviews vidéo des principaux acteurs de la transformation énergétique et climatique (sociétés de gestion, acteurs associatifs, dirigeants d’entreprise …) menées par Guillaume Lucchini, le président de Scala Patrimoine.

Pour le premier épisode, Guillaume Lucchini a reçu Olivia Blanchard, présidente de l’association des Acteurs de la Finance Responsable, pour évoquer le rôle central des Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) vis-à-vis des épargnants.

Au cours de cette émission, elle rappelle qu’il est essentiel pour les conseillers en gestion de patrimoine de sensibiliser et d'éveiller la conscience de leurs clients, surtout lorsque ces derniers n'ont pas encore pris pleinement conscience des enjeux climatiques.

Olivia Blanchard explique également que pour se prémunir du « greenwashing », il est nécessaire d'effectuer des due diligence sur les Sociétés de Gestion et d'examiner les produits financiers en détail. Soulignant que « la mutualisation des approches, des outils et des retours d'expérience permettra de progresser rapidement ».

Dans le second épisode, le président de Scala Patrimoine a eu l'occasion d'échanger avec Emmanuel du Ché, dirigeant d'Eligest. Sur le plateau de Décideurs, ils reviennent sur l'approche inclusive et la place de l'exclusion dans l'ISR.


Interview de Guillaume Lucchini pour le média Jurisportiva sur la gestion de patrimoine des sportifs de haut niveau

Jurisportiva : retrouvez l’interview de Guillaume Lucchini sur la gestion de patrimoine des sportifs

La carrière d’un sportif de haut niveau est malheureusement très courte. En moins de 15 ans, les athlètes sont dans l’obligation d’optimiser la gestion de leur patrimoine pour préparer leur seconde vie professionnelle dans les meilleures conditions. Malheureusement, il n’est pas toujours facile pour eux de s’intéresser à des questions aussi techniques que le droit, la fiscalité ou la finance. Leur carrière sportive étant déjà très chronophage.

Ces difficultés, le média Jurisportiva, dédié au droit et au sport, s’en fait aujourd’hui l’écho, dans le cadre d’un numéro spécial consacré à la gestion de patrimoine des sportifs de haut niveau. Un sujet très important pour lequel vous retrouverez l’interview du président fondateur du cabinet Scala Patrimoine, Guillaume Lucchini.

Les qualités attendues chez un gestionnaire de patrimoine

Dans le cadre de cette interview, Guillaume Lucchini présente ce qui est à ses yeux les deux qualités primordiales d’un conseiller en gestion de patrimoine : l’éthique et l’expertise. « L’éthique, car nous sommes dans un monde où les conflits d’intérêts potentiels sont omniprésents et où la soif de gains peut conduire certains à prendre de mauvaises décisions » explique ainsi le fondateur de Scala Patrimoine. Et dans un monde aussi complexe, disposer d’une excellente expertise est tout aussi important. « Les enjeux sont nombreux et touchent tous les pans du patrimoine (entreprise, régimes matrimoniaux, successions, gestion financière). Pour offrir un conseil à très forte valeur ajoutée, il convient de disposer de compétences très spécifiques dans chacune des matières » souligne Guillaume Lucchini.

Les difficultés rencontrées par les sportifs de haut niveau

Les journaux font régulièrement leur « Une » sur les difficultés financières rencontrées par des sportifs de haut niveau. Placements mal avisés, entourage vénal, dépenses somptuaires … les raisons peuvent être nombreuses. Guillaume Lucchini rappelle également, dans cet article, l’importance de bien gérer son taux d’endettement. Le risque pouvant venir « lorsque les emprunts ont été réalisés sur des durées supérieures à celles du contrat du joueur. Hélas, à la fin d’une carrière sportive, la baisse de revenus ne permet plus au sportif de couvrir des charges aussi importantes. »

L’investissement dans les start-ups

Ces dernières années, de nombreux sportifs de haut niveau évoluant dans le football, le rugby ou encore le handball ont investi sur le segment du venture capital, souvent avec succès. « À travers ces investissements, ils expriment ainsi leur envie de donner plus de sens à leur action, en apportant leur soutien à des entreprises qui pourront avoir un impact plus important sur l’économie réelle » estime le fondateur de Scala Patrimoine.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien en cliquant sur ce lien.


Le journal le Figaro : article sur les sacs à main de luxe

Guillaume Lucchini dans Le Figaro pour évoquer les sacs à main de luxe

Les sacs à main de luxe sont les symboles du style et de l’élégance. Le « Birkin » et le « Kelly » de Hermès, le « Timeless » et le « Boy » de Chanel, Le « Sofia Coppola » de Louis Vuitton ou encore le « Lady Dior » de Dior font, à ce titre, partie du cercle très fermé des sacs à main iconiques, dont le succès traverse le temps. Mais sont-ils pour autant des « actifs » sur lesquels il est possible d’investir ? Guillaume Lucchini, le président de Scala Patrimoine, a été interrogé sur le sujet, par la journaliste Florence Loève, dans les pages du Magazine Le Figaro.

Les prix s’envolent

En quelques décennies, les prix des sacs de luxe se sont envolés. À sa sortie, le 2.55 de Chanel se vendait par exemple 206 € ! Aujourd’hui, les sacs proposés par les plus grandes maisons ne se vendent pas à moins de 7 000 €. En moyenne, depuis 1955, leurs valeurs ont donc augmenté de 14,2 % par an ! Comme le souligne Guillaume Lucchini, « Avec l’inflation, les grandes entreprises du Luxe font pleinement jouer leur « princing power » et imposent leurs prix, toujours plus élevés. Pour acquérir un sac de luxe neuf, les acquéreurs devront débourser la somme de 7 000 à 8 000 € minimum, sans compter les temps d’attente. Ce n’est donc clairement pas un produit accessible à tout le monde. »

Est-il encore possible de réaliser une bonne opération financière en investissant dans ces actifs ? Pourquoi pas, mais un tel investissement s’adresse avant tout aux plus fins connaisseurs du marché, capables d’authentifier le sac, de l’expertiser et de suivre les tendances. D’ailleurs, lors de la revente, les sacs à main de luxe cédés en seconde main perdent, le plus souvent, de leur valeur. Selon une étude publiée sur le sujet, le Birkin de chez Hermès perd - par exemple - plus de 60% de sa valeur.

Il est d’ailleurs très difficile de savoir comment va évoluer la cote d'un sac à main. Le prix de revente dépend de sa rareté, de son état, de la matière.

Les risques sont aussi très importants : vol et contrefaçon, changement de tendance et de mode … des éléments pas faciles à appréhender pour des non-initiés.

Le sac le plus cher du monde : le Birkin 25 de Hermès

À ce jour, le sac à main de luxe le plus cher de l’histoire est un Birkin 25 (Hermès) en crocodile niloticus de 2016, qui a trouvé preneur pour 365 545 € lors d’une vente aux enchères en novembre 2020 à Hongkong.

Notons également que Pharrell Williams, dans son rôle de directeur créatif chez Louis Vuitton, a souhaité réinventer le sac « Speedy » de la marque, dans une palette ultra-pop. La version présentée revêt des robes colorées, allant du rouge vif au bleu électrique en passant par le vert et l'orange. L’un de ses côtés est orné d'un cadenas en diamant et sa chaîne est en or massif. Sa mise à prix ? 1 million d’euros !!!


Guillaume Lucchini sur le plateau de B Smart TV pour évoquer le marché de l'immobilier

Guillaume Lucchini décrypte le marché de l’immobilier pour B Smart TV

Hausse des taux des prêts, chute du nombre de transactions, baisse des prix … le secteur de l'immobilier est fragilisé. Faut-il pour autant se détourner de la pierre ? Nous ne le pensons pas. Guillaume Lucchini, président fondateur de Scala Patrimoine, s’en explique au Micro de Nicolas Pagniez sur B Smart TV.

Nicolas Pagniez. Quel regard portez-vous sur l’environnement économique et financier ? Quelles sont les conséquences de la hausse des taux sur le marché de l’immobilier ?

Guillaume Lucchini. L'immobilier est une classe d'actifs qui concerne un très grand nombre de Français, les propriétaires de leur résidence principale comme les investisseurs. Le momentum est un peu délicat pour une raison très simple : les prix de l'immobilier ont progressé de 30 % sur les dix dernières années. Or, aujourd’hui, le marché subit un très net recul.

Les chiffres sont là. D’après la dernière note de conjoncture des notaires de France, le nombre de transactions immobilières recensé en mai 2023, sur les 12 mois précédents, ne s’élève qu’à 1,029 million, contre 1,177 million en mai 2022. Soit une chute de plus de 12%

Même constat pour le marché tertiaire. Les analystes crédit de Natixis Corporate & Investment Banking évaluent même la baisse des volumes de transactions à 60 % sur un an au 1er trimestre 2023.

Vous imaginez l'effet que cela peut avoir ?

Cette mauvaise passe s’explique principalement par le contexte inflationniste. Pour lutter contre l’inflation, les banques centrales ont dû procéder à une augmentation des taux d’intérêt très rapide. En moins de 14 mois, la Banque Centrale européenne (BCE) a relevé ses taux à 10 reprises. Depuis juillet 2022, le taux de dépôt, qui fait référence, a ainsi été porté de 0 à 4 %.

Les conséquences sont d’ores et déjà visibles sur le crédit. Le taux moyen des prêts immobiliers sur 15 ans est ainsi passé de 1 % en décembre 2021 à 3,95 % en septembre 2023.

Les ménages subissent sans surprise une baisse de leur pouvoir d'achat. Les Français ont perdu, en moyenne, 5m2 de surface à l’achat depuis janvier 2023, dans les vingt plus grandes villes du pays.

« Dans une telle période, il faut s'en tenir aux fondamentaux »

Nicolas Pagniez. Faut-il rester à l'écart des SCPI dans le contexte actuel, ou faut-il chercher des opportunités sur le marché de l'immobilier ?

Guillaume Lucchini. Beaucoup d’analystes font un arrêt sur image sur les SCPI. Il reproche à tort aux gestionnaires de patrimoine d’avoir conseillé des SCPI. D'abord, ce véhicule est un investissement sur une classe d'actifs, l’immobilier, qui offre notamment l’avantage de la diversification. Cet actif étant pondéré sur différents secteurs, ceux des bureaux, du commerce ou encore de la logistique.

Or, depuis le début d’année, tous ces segments ne sont pas impactés de la même manière.

En moyenne, l’immobilier commercial prime enregistre une baisse de 17 % pour les bureaux et la logistique et de 12 % pour les centres commerciaux, avec des disparités importantes selon la localisation, par pays et au sein d’une même agglomération. Les commerces, qui ont un peu plus souffert lors de la crise du covid, se montrent aujourd’hui plus résilients.

Mais pourquoi ce questionnement ? Parce que très souvent, on fait un focus sur un segment unique. Mais on oublie que si le secteur tertiaire baisse, c'est que le résidentiel baisse également. Les prix à Paris reculent ainsi de 5 % depuis le début de l'année. Les arrondissements ne fonctionnent cependant pas tous de la même manière.

Si vous prenez également les chiffres des grandes villes comme Bordeaux, nous sommes à -8 % depuis le 1er janvier. Les propriétaires d'un appartement à Bordeaux doivent-ils pour autant vendre leur bien ? Nous ne le pensons pas. Ce serait peut-être même le pire moment.

En tant que conseil, il faut prendre beaucoup de recul. L’investissement immobilier doit s’appréhender sur un temps long. Très souvent, il se concrétise également avec un effet de levier. Or au cours des dernières années, les taux d’emprunt étaient historiquement bas ! Autre avantage de l’investissement immobilier, les loyers suivent en partie la courbe de l'inflation grâce à l’indexation des loyers.

Ce n’est d’ailleurs pas la première crise que traverse le secteur. Entre 2008 et 2011, les prix avaient chuté de près de 15 % avant de rapidement se redresser. Il convient donc de prendre du recul sur ces effets d'annonce.

Nicolas Pagniez. Plusieurs SCPI parmi les plus importantes du marché ont annoncé une baisse sensible de la valorisation du prix de leur part. Cette situation peut inquiéter les investisseurs.

Guillaume Lucchini. Ces ajustements étaient obligatoires. Concernant les SCPI, vous avez une autorité de régulation qui encadre le prix des parts. Les sociétés de gestion ne peuvent pas faire n'importe quoi.

Certaines SCPI sont peut-être allées au-delà de la correction nécessaire. Pourquoi ? Peut-être en anticipant déjà l'après. Il y a un contexte qui va rester difficile, sur ces prochains mois. Et plutôt que de revaloriser deux fois à la baisse, il était peut-être plus intéressant pour elles de le faire en une seule fois.

Quoiqu’il en soit, les investisseurs doivent reprendre leur contexte d'investissement. Pourquoi avoir fait ce choix ? Sur quelle durée ? Dans une telle période, il faut s'en tenir aux fondamentaux.

https://www.youtube.com/watch?v=Co0fXNUpKLU&list=PLdnwbeBT9R2FBwDnJJW_4fx6ZIBfaezox&index=3


Le cabinet de gestion de patrimoine est classé en incontournable par Décideurs Magazine

CLASSEMENT DÉCIDEURS MAGAZINE : SCALA PATRIMOINE « INCONTOURNABLE »

Une récompense décernée pour la troisième année consécutive

Jamais deux sans trois ! Pour la troisième année consécutive, Scala Patrimoine est classé « Incontournable » par les équipes de Décideurs Patrimoine dans la catégorie des conseillers en gestion de patrimoine, soit la plus haute distinction possible.

Avec cette nouvelle récompense, Scala Patrimoine se place - plus que jamais – comme un leader du conseil patrimonial « indépendant ». Pour garantir à nos clients une totale impartialité dans le conseil apporté, nous exerçons, en effet, notre métier sous le statut de Conseil en Gestion de Patrimoine indépendant (CGPI) et facturons exclusivement des honoraires de conseil en fonction des besoins et de l’accompagnement proposé.

Ce statut est un véritable gage de transparence et de forte valeur ajoutée pour l’ensemble de nos clients. Notre cabinet se plaçant également à contrecourant de la majorité des autres structures de CGP, dont la rémunération est majoritairement basée sur la perception de commissions et rétrocessions.

Nous sommes très heureux que ce positionnement unique ait été mis - une nouvelle fois - en avant dans un classement de référence.

Les équipes du cabinet tiennent à remercier nos clients pour la confiance accordée depuis tant d’années. Nous souhaitons également associer à notre réussite les notaires, avocats, experts-comptables, gérants d’actifs, mandataires sportifs et établissements bancaires avec qui nous travaillons main dans la main pour offrir un conseil à haute valeur ajoutée à nos clients.

Comment le Magazine Décideurs réalise-t-il ses classements ?

Les équipes du Magazine Décideurs actualisent chaque année le classement consacré aux meilleurs conseillers en gestion de patrimoine. Pour obtenir les informations les plus fiables possibles, leurs journalistes s’appuient sur :

– Les réponses à un questionnaire envoyé à tous les acteurs du marché, dans une approche à 360°.

– Les entretiens confidentiels au cours desquels les notaires, avocats et experts-comptables se confient sur la qualité de l’expertise des cabinets.

Ces informations leur permettent ensuite de réaliser un classement reposant sur cinq critères. La notoriété et la réputation du cabinet de gestion de patrimoine, d’une part. La taille et la séniorité de l’équipe et leur niveau de formation, d’autre part. Le nombre et la qualité des dossiers traités. Le prestige, la diversité et l’internationalisation de la clientèle. Et enfin la croissance de l’équipe et du chiffre d’affaires.

La réaction de Guillaume Lucchini, fondateur de Scala Patrimoine

Guillaume Lucchini, le président et fondateur de Scala patrimoine : « Je suis particulièrement fier de cette nouvelle récompense. Je tiens, à ce titre, à remercier chaleureusement nos clients et nos partenaires pour leur confiance et leur engagement à nos côtés. Cette position reflète également l’investissement au quotidien et la qualité du travail de l’ensemble de nos collaborateurs.

C’est aussi un joli clin d’œil au dixième anniversaire de Scala Patrimoine qui se profile en 2024. Depuis 10 ans, nous avons toujours souhaité être à l’avant-garde, avec la volonté d’innover en permanence et d’offrir un conseil à très haute valeur ajoutée à nos clients.

Si ce statut d’acteur incontournable de la profession matérialise, d’une certaine manière, notre volonté d’inscrire cette excellence dans la durée, il nous engage surtout à aller toujours plus loin.

C’est en suivant cette ambition que nous avons accéléré le développement du cabinet, avec notamment l’ouverture de bureaux à Marseille et dans le bassin genevois et le recrutement de nouveaux collaborateurs venus renforcer notre pôle dédié à la gestion financière, cotée et non cotée. »


Présence de Scala Patrimoine en région PACA

Guillaume Lucchini se confie sur la présence du cabinet à Marseille pour L’Argus de l’Assurance

Président et fondateur de Scala Patrimoine, Guillaume Lucchini a été interviewé par la Journaliste Sybille Vié, journaliste de l’Argus de l’assurance, dans un article dédié au développement des cabinets de gestion de patrimoine en région PACA.

Bureau à Marseille : ce qu'il faut en retenir

Comme le souligne l’article « la région Paca s'affirme comme une terre de développement pour les conseillers en gestion de patrimoine. » Scala Patrimoine y a d’ailleurs ouvert un bureau en 2021, à deux pas du Vieux-Port. Voici les éléments clés de l’article intitulé "L'inexorable croissance des conseillers en gestion de patrimoine" :

- Scala Patrimoine, cabinet parisien créé en 2014, a ouvert un bureau à Marseille « presque par hasard », selon Guillaume Lucchini. « Maxime Marcelli, mon associé, originaire du Sud, ne se voyait pas rester à Paris. Il voulait notamment profiter de la qualité de vie méditerranéenne. Le covid a alors été le déclencheur de son installation à Marseille. Avec les confinements, nous avons vu que le télétravail était tout à fait possible et nous avions déjà un réseau d’avocats, de notaires et autres, car nous avions fait nos études à Aix-en-Provence ».

- Le fondateur de Scala Patrimoine est également revenu sur les spécificités du marché de la région Paca. « Les enjeux ne sont pas exactement les mêmes, car les patrimoines diffèrent et le prix de l’immobilier n’est pas équivalent. À Marseille, les personnes avec des postes de direction ont plus d’épargne qu’à Paris, les demandes en gestion financière ou liées à des problématiques immobilières sont plus nombreuses. »

- Notre présence à Marseille nous offre une plus grande proximité avec nos clients. « Grâce à notre bureau, nous sommes référencés dans la région, nous pouvons sourcer les dossiers et de répondre à l’exigence de proximité des clients, accompagnés des professionnels de notre réseau. Ce qui n’empêche pas, éventuellement, de traiter certains dossiers à Paris dans un souci de plus grande discrétion ».


Funds magazine revient sur l'investissements dans les actifs naturels, tels que les vignes et les forets

Guillaume Lucchini a été interviewé sur les investissements dans les forêts et vignes

Guillaume Lucchini, le Président de Scala Patrimoine, a répondu aux questions d’Audrey Corcos, journaliste pour funds magazine, dans un article consacré aux actifs naturels, et plus particulièrement aux forêts, aux vignes et aux caves à vin.

Le foret et la vigne :  des investissements de diversification

Le foret : un placement de très long terme

En France, les forêts s’étendent sur plus de 17 millions d’hectares, soit près d’un tiers de notre territoire. Elles constituent des puits de carbone très efficaces, en captant près de 15% des émissions annuelles de CO² de notre pays. Ce sont aussi des actifs tangibles, très appréciés en période de crise.

Mais leur rentabilité est assez faible. Il ne faut donc pas forcément investir dans une forêt pour attendre une rentabilité immédiate. C'est un actif de capitalisation à forte valeur patrimoniale sur le long terme. Les revenus tournent autour de 2 à 3 % par an, grâce notamment à la vente de coupes de bois et la revalorisation des prix.

Cerise sur le gâteau, investir dans une forêt en direct ou au travers d’un GFI (groupements forestiers d’investissement) se révèle particulièrement intéressant en matière de transmission, avec une exonération des droits de succession ou de donation de 75 %.

Les vignes : une offre très rare

Si le marché des forêts s’ouvre de plus en plus aux investisseurs privés grâce aux GFI, la situation est très différente pour le marché viticole, extrêmement fermé. Un tout petit nombre de véhicules donne accès à ce marché aux épargnants.

Les fonds se positionnant sur cette classe d’actifs sont peu nombreux. Citons notamment la SCPI LF Les Grands Palais, proposée par la société de gestion La Française. Son taux de distribution en 2021 était de 0,81% et de 0,93 % en 2022. Elle regroupe environ 65 associés pour une capitalisation qui s’élève, à la fin de l’année 2022, à 4,13 millions d'euros.

Parmi les Groupements fonciers Viticoles (GFV) figurent ceux de VATEL & Bacchus, de Saint Vincent et de France Valley.

Devant la rareté des offres de fonds, nombreux sont ceux qui font le choix de se constituer eux-mêmes des caves à vin dans un objectif patrimonial.

Ce qu'il faut en retenir

- « Les actifs naturels apportent une certaine visibilité dans un environnement économique et financier qui en manque cruellement »

- « Les vignes constituent un marché ultra-fermé, conservées par quelques familles. Les risques sur ce type d’actifs sont toutefois un peu différents de ceux pesant sur les forêts. Sans être toutefois totalement écartée du risque incendie, la vigne restreint leur propagation et joue le rôle de pare-feu, au contraire des forêts pour lequel ce danger est très important, notamment sur l’arc méditerranéen. Pour les vignes, les risques portent principalement sur les aléas climatiques, tels que le gel et la grêle. Pour les forêts, les risques phytosanitaires sont aussi plus prégnants, car il n’existe pas d’assurances pour se couvrir. »

- Aujourd’hui de nombreux clients, qui disposent d’un patrimoine conséquent, souhaitent se constituer directement des caves à vin. Ils peuvent ainsi éviter les commissions, parfois élevées, prélevées par certains fonds. Nous leur proposons d’investir par l’intermédiaire d’experts comme Manuel Peyrondet, primé meilleur sommelier de France »

- « Le marché des actifs naturels n’est pas toujours régulé. Il n’est donc pas rare de rencontrer des conseillers peu scrupuleux, qui vont proposer des placements sans réelle analyse du business plan au préalable ».

👉 Pour lire cet article : https://urlz.fr/mx2Y


Au cours du 3e épisode de l’émission “Enjeux by Vie Plus ”, le journaliste Jean-François Filliatre a reçu Guillaume Lucchini, président fondateur de Scala Patrimoine.

Finance durable : comment passer de la théorie à la pratique ?

Au cours du 3e épisode de l’émission “Enjeux by Vie Plus”, le journaliste Jean-François Filliatre a reçu Anne France Gauthier, directeur commercial de Vie Plus, Laurent Erhardt, gérant fondateur d'Alchimie Patrimoine et Guillaume Lucchini, président fondateur de Scala Patrimoine.

Quelle place pour la finance durable ?

Ensemble, ils ont évoqué le sujet de la finance durable, du côté du distributeur et du conseiller en gestion de patrimoine.

Deux questions ont ainsi été abordées :

- Comment passer de la théorie à la pratique en matière de finance durable ?

- En quoi la pédagogie est-elle fondamentale à ce sujet ?

Ce qu’il faut en retenir

- « Les nouvelles générations ne viennent plus nous voir seulement pour obtenir le meilleur rendement possible. Elles recherchent avant tout un impact et une éthique. Leur objectif est clair : faire coïncider la finance et leurs priorités sociétales. »

« Le discours est imposé par la réglementation. C’est une chose positive, car cela fait bouger les lignes. Au regard de la complexité des règles régissant la finance durable, le maillon important de la chaine est bien évidemment le conseiller financier.  C’est à lui de faire preuve de pédagogie auprès des épargnants et investisseurs. »

- « On entend souvent la petite phrase : quand tout est bio, plus rien n’est bio. Cela fait également écho aux placements financiers « étiquetés » durables. D’ailleurs, plusieurs fonds SFDR 9 ont été récemment déclassés ».

- « Les conseillers financiers n’ont aujourd’hui pas toutes les cartes en main pour appliquer de la pédagogie. L’accès à l’information est difficile ou très cher. Il devrait donc y avoir une donnée en open source, pour que chacun puisse avoir accès à l’information, de la même manière. »

- « La transparence, concernant l’investissement et l’impact, passe aussi par les frais. C’est pourquoi nous avons fait le choix de l’indépendance au sens réglementaire, en refusant de percevoir des rétrocommissions, au profit des honoraires de conseils. »

https://vimeo.com/826284337?share=copy