Guillaume Lucchini se confie sur la présence du cabinet à Marseille pour L’Argus de l’Assurance
Président et fondateur de Scala Patrimoine, Guillaume Lucchini a été interviewé par la Journaliste Sybille Vié, journaliste de l’Argus de l’assurance, dans un article dédié au développement des cabinets de gestion de patrimoine en région PACA.
Bureau à Marseille : ce qu'il faut en retenir
Comme le souligne l’article « la région Paca s'affirme comme une terre de développement pour les conseillers en gestion de patrimoine. » Scala Patrimoine y a d’ailleurs ouvert un bureau en 2021, à deux pas du Vieux-Port. Voici les éléments clés de l’article intitulé "L'inexorable croissance des conseillers en gestion de patrimoine" :
- Scala Patrimoine, cabinet parisien créé en 2014, a ouvert un bureau à Marseille « presque par hasard », selon Guillaume Lucchini. « Maxime Marcelli, mon associé, originaire du Sud, ne se voyait pas rester à Paris. Il voulait notamment profiter de la qualité de vie méditerranéenne. Le covid a alors été le déclencheur de son installation à Marseille. Avec les confinements, nous avons vu que le télétravail était tout à fait possible et nous avions déjà un réseau d’avocats, de notaires et autres, car nous avions fait nos études à Aix-en-Provence ».
- Le fondateur de Scala Patrimoine est également revenu sur les spécificités du marché de la région Paca. « Les enjeux ne sont pas exactement les mêmes, car les patrimoines diffèrent et le prix de l’immobilier n’est pas équivalent. À Marseille, les personnes avec des postes de direction ont plus d’épargne qu’à Paris, les demandes en gestion financière ou liées à des problématiques immobilières sont plus nombreuses. »
- Notre présence à Marseille nous offre une plus grande proximité avec nos clients. « Grâce à notre bureau, nous sommes référencés dans la région, nous pouvons sourcer les dossiers et de répondre à l’exigence de proximité des clients, accompagnés des professionnels de notre réseau. Ce qui n’empêche pas, éventuellement, de traiter certains dossiers à Paris dans un souci de plus grande discrétion ».
Guillaume Lucchini a été interviewé sur les investissements dans les forêts et vignes
Guillaume Lucchini, le Président de Scala Patrimoine, a répondu aux questions d’Audrey Corcos, journaliste pour funds magazine, dans un article consacré aux actifs naturels, et plus particulièrement aux forêts, aux vignes et aux caves à vin.
Le foret et la vigne : des investissements de diversification
Le foret : un placement de très long terme
En France, les forêts s’étendent sur plus de 17 millions d’hectares, soit près d’un tiers de notre territoire. Elles constituent des puits de carbone très efficaces, en captant près de 15% des émissions annuelles de CO² de notre pays. Ce sont aussi des actifs tangibles, très appréciés en période de crise.
Mais leur rentabilité est assez faible. Il ne faut donc pas forcément investir dans une forêt pour attendre une rentabilité immédiate. C'est un actif de capitalisation à forte valeur patrimoniale sur le long terme. Les revenus tournent autour de 2 à 3 % par an, grâce notamment à la vente de coupes de bois et la revalorisation des prix.
Cerise sur le gâteau, investir dans une forêt en direct ou au travers d’un GFI (groupements forestiers d’investissement) se révèle particulièrement intéressant en matière de transmission, avec une exonération des droits de succession ou de donation de 75 %.
Les vignes : une offre très rare
Si le marché des forêts s’ouvre de plus en plus aux investisseurs privés grâce aux GFI, la situation est très différente pour le marché viticole, extrêmement fermé. Un tout petit nombre de véhicules donne accès à ce marché aux épargnants.
Les fonds se positionnant sur cette classe d’actifs sont peu nombreux. Citons notamment la SCPI LF Les Grands Palais, proposée par la société de gestion La Française. Son taux de distribution en 2021 était de 0,81% et de 0,93 % en 2022. Elle regroupe environ 65 associés pour une capitalisation qui s’élève, à la fin de l’année 2022, à 4,13 millions d'euros.
Parmi les Groupements fonciers Viticoles (GFV) figurent ceux de VATEL & Bacchus, de Saint Vincent et de France Valley.
Devant la rareté des offres de fonds, nombreux sont ceux qui font le choix de se constituer eux-mêmes des caves à vin dans un objectif patrimonial.
Ce qu'il faut en retenir
- « Les actifs naturels apportent une certaine visibilité dans un environnement économique et financier qui en manque cruellement »
- « Les vignes constituent un marché ultra-fermé, conservées par quelques familles. Les risques sur ce type d’actifs sont toutefois un peu différents de ceux pesant sur les forêts. Sans être toutefois totalement écartée du risque incendie, la vigne restreint leur propagation et joue le rôle de pare-feu, au contraire des forêts pour lequel ce danger est très important, notamment sur l’arc méditerranéen. Pour les vignes, les risques portent principalement sur les aléas climatiques, tels que le gel et la grêle. Pour les forêts, les risques phytosanitaires sont aussi plus prégnants, car il n’existe pas d’assurances pour se couvrir. »
- Aujourd’hui de nombreux clients, qui disposent d’un patrimoine conséquent, souhaitent se constituer directement des caves à vin. Ils peuvent ainsi éviter les commissions, parfois élevées, prélevées par certains fonds. Nous leur proposons d’investir par l’intermédiaire d’experts comme Manuel Peyrondet, primé meilleur sommelier de France »
- « Le marché des actifs naturels n’est pas toujours régulé. Il n’est donc pas rare de rencontrer des conseillers peu scrupuleux, qui vont proposer des placements sans réelle analyse du business plan au préalable ».
👉 Pour lire cet article : https://urlz.fr/mx2Y
Finance durable : comment passer de la théorie à la pratique ?
Au cours du 3e épisode de l’émission “Enjeux by Vie Plus”, le journaliste Jean-François Filliatre a reçu Anne France Gauthier, directeur commercial de Vie Plus, Laurent Erhardt, gérant fondateur d'Alchimie Patrimoine et Guillaume Lucchini, président fondateur de Scala Patrimoine.
Quelle place pour la finance durable ?
Ensemble, ils ont évoqué le sujet de la finance durable, du côté du distributeur et du conseiller en gestion de patrimoine.
Deux questions ont ainsi été abordées :
- Comment passer de la théorie à la pratique en matière de finance durable ?
- En quoi la pédagogie est-elle fondamentale à ce sujet ?
Ce qu’il faut en retenir
- « Les nouvelles générations ne viennent plus nous voir seulement pour obtenir le meilleur rendement possible. Elles recherchent avant tout un impact et une éthique. Leur objectif est clair : faire coïncider la finance et leurs priorités sociétales. »
« Le discours est imposé par la réglementation. C’est une chose positive, car cela fait bouger les lignes. Au regard de la complexité des règles régissant la finance durable, le maillon important de la chaine est bien évidemment le conseiller financier. C’est à lui de faire preuve de pédagogie auprès des épargnants et investisseurs. »
- « On entend souvent la petite phrase : quand tout est bio, plus rien n’est bio. Cela fait également écho aux placements financiers « étiquetés » durables. D’ailleurs, plusieurs fonds SFDR 9 ont été récemment déclassés ».
- « Les conseillers financiers n’ont aujourd’hui pas toutes les cartes en main pour appliquer de la pédagogie. L’accès à l’information est difficile ou très cher. Il devrait donc y avoir une donnée en open source, pour que chacun puisse avoir accès à l’information, de la même manière. »
- « La transparence, concernant l’investissement et l’impact, passe aussi par les frais. C’est pourquoi nous avons fait le choix de l’indépendance au sens réglementaire, en refusant de percevoir des rétrocommissions, au profit des honoraires de conseils. »
https://vimeo.com/826284337?share=copy
Citywire a interrogé Guillaume Lucchini sur le projet européen visant à interdire les rétrocessions
La présidente de l'European Insurance and Occupational Pensions Authority (EIOPA), Petra Hielkema s’est confiée sur le sujet brulant du modèle de rémunération d’une grande partie des cabinets de gestion de patrimoine. Et son positionnement fait grand bruit : la Commission pourrait pencher en faveur de l’interdiction de rétrocessions versées aux distributeurs de produits d’épargne, au profit d’un modèle de rémunération à 100 % en honoraires ! Un positionnement que Guillaume Lucchini et Scala Patrimoine défendent depuis plusieurs années.
Ce qu'il faut en retenir
Le cabinet de gestion de patrimoine indépendant Scala Patrimoine a été l'un des premiers acteurs a faire le choix de l'indépendance. Le cabinet est ainsi rémunéré à 100 % en honoraires par ses clients. Guillaume Lucchini rappelle les principales vertus de ce modèle dans cette interview :
- « Au vu du contexte global, il est possible que le régulateur légifère drastiquement sur le sujet »
- « Un cabinet touche des rétrocessions, car il apporte un service. Qu’est-ce qui empêche de transférer ces rétrocessions en honoraires ? En vérité la question n’est pas là, elle est plutôt de savoir si le client acceptera de payer ces honoraires »
- « Quand on dit que les clients sont susceptibles de ne plus payer si l’on passe à un modèle d’honoraires, on sous-entend qu’ils n’ont pas la sensation de payer aujourd’hui. Si l’on passe en honoraires, les clients connaitront précisément le prix du service et voudront le renégocier. Cela fait donc peur aux cabinets »
- « Je ne suis pas contre le système des rétrocessions. Par contre, je suis pour que le client sache ce qu’il paye. »
La forme finale du « Retail Investissement Strategy » (RIS), le texte dans lequel intégrant cette proposition, n’est pas encore connue. Nous savons simplement qu’il sera présenté au Parlement européen en avril 2023.
Guillaume Lucchini se confie sur les tendances de l’assurance-vie pour le Journal Le Monde
L’assurance-vie est le placement préféré des Français. Et à bien des égards, ce statut n’est pas usurpé. Ce contrat offre notamment la possibilité aux épargnants d’accéder à un large éventail de placements. Ces dernières années, les assureurs ont d’ailleurs veillé à enrichir encore davantage leurs offres d’unités de compte. L’occasion pour Guillaume Lucchini, le président de Scala Patrimoine, de revenir sur les investissements à privilégier.
Ce qu'il faut retenir des tendances de l'assurance-vie :
Le fondateur de Scala Patrimoine a répondu aux questions d'Aurélie Fardeau, journaliste indépendante intervenant pour Le Monde Argent, dans un dossier consacré aux tendances de l'assurance vie : « Assurance-vie : attention aux effets de mode ».
Le journal Le Monde revient notamment sur la forte collecte des produits immobiliers, comme les sociétés civiles immobilière (SC) mais aussi les produits structurés, dont l'engouement ne s'est pas démenti au cours du premier trimestre 2023. Enfin, la journaliste s'est penché sur le retour en force des fonds obligataires à échéance. Ces deniers se sont, en effet, multipliés ces derniers mois, à la suite de la remontée des taux d’intérêt. Les produits en cours de commercialisation pouvant proposer des rendements alléchants, de 4 % à plus de 7 % avant frais du contrat.
Voici les principales citations de l’article :
- « Avant de se précipiter sur la liste des supports éligibles à son contrat d'assurance-vie, il convient de faire un point sur soi et sur ses projets »
- « Le fonds en euros est un immense paquebot se caractérisant par une forte inertie. Il mettra donc du temps à remonter »
- « Sur les fonds obligataires à échéance : Il y a une fenêtre de tir sur les marchés pour lancer ce type de stratégie que nous n’avions pas vu depuis longtemps, mais il faut privilégier des acteurs expérimentés s dans le domaine comme Tikehau Capital ou Rothschild & Co AM Europe »
Les 100 qui font le patrimoine en 2023
Guillaume Lucchini parmi les personnalités qui comptent
Les journalistes de Gestion de Fortune, Décideurs Magazine, Profession CGP, Patrimoine24 et Investissement Conseils se sont réunis pour élire « les 100 personnalités qui font le patrimoine » en 2023.
Dévoilés lors du Grand Forum du Patrimoine, les lauréats ont été retenus pour leur action et leur influence sur l'écosystème financier et patrimonial. Un environnement professionnel placé au service d'épargnants, de familles, de dirigeants d'entreprise ou d'entrepreneurs.
Nous sommes très heureux de vous annoncer que Guillaume Lucchini, président fondateur de Scala Patrimoine, fait partie de cette prestigieuse sélection. Il y côtoie des des avocats, notaires, universitaires, family-Officers, ou encore des banquiers privés de renoms.
Retrouvez le portrait de Guillaume Lucchini sur le site internet du magazine.
La réaction de Guillaume Lucchini, Président de Scala Patrimoine
« C’est un très grand honneur de figurer parmi « les 100 qui font le patrimoine » en 2023. Cette distinction vient récompenser une nouvelle fois tout le travail réalisé par l’ensemble des équipes de Scala Patrimoine. Je remercie bien évidemment tous nos clients et partenaires pour leur confiance. Sans eux nous ne serions pas là aujourd’hui.
L’aventure entrepreneuriale est un parcours sinueux, parsemé d'embûches. Les succès, les espoirs laissent parfois place aux doutes, aux remises en question. Ce fut notamment le cas lorsque nous avons fait le choix d'emprunter la voie de l'indépendance. Un statut qui nous permet d’exercer notre activité de conseiller patrimonial, avec une totale transparence, en étant uniquement rémunéré par nos clients, en honoraires. Nous étions probablement l’un des seuls cabinets à y croire. Il fallait à l’époque une bonne dose de folie pour prendre une telle décision et opter pour le statut d’indépendant, au sens réglementaire. Mais c’était la seule en cohérence avec nos convictions et nos valeurs.
Quand je regarde aujourd’hui le chemin parcouru, je ne peux qu’être fier de notre histoire. Mais aussi et surtout de nos collaborateurs qui se sont investis, avec une énergie, une conviction et un engagement exceptionnels. Certes, le chemin est encore long, mais recevoir une telle distinction et intégrer cette liste aux côtés de professionnels que j’admire me fait prendre conscience un peu plus du travail accompli jusqu’ici. »
Guillaume Lucchini sur Club Patrimoine, dans l’émission « Le fonds de la semaine »
Fanny Berthon a reçu Guillaume Lucchini dans l'émission « le fonds de la semaine ». Le président de Scala Patrimoine y évoque la gestion du fonds "actions émergentes" GemEquity. Classifié SFDR « Article 8 », ce fonds, géré par Gemway Assets, bénéficie également du Label ISR.
Les points clés abordés concernant Gemway Assets
Créée en 2012, la société de gestion Gemway Assets est uniquement dédiée aux marchés émergents. Son offre comprend trois fonds investis en actions émergentes, tous labélisés ISR (GemEquity, GemAsia et GemChina) et un fonds investi en dettes souveraines émergentes avec une approche ESG (GemBond).
Son Fondateur et président, Bruno Vanier a plus de 30 ans d’expérience sur les marchés émergents dont 7 passés en Asie. Ancien membre du comité exécutif d'EdRAM, Bruno a dirigé, en outre, la gestion d’Actions entre 2008 et 2011. Les 3 analystes gérants à ses côtés sont aussi très expérimentés (en moyenne 15 ans d’expérience sur les marchés). La société peut également s’appuyer sur la présence sur le terrain et aux côtés des entreprises de ses équipes. En moyenne, celles-ci réalisent plus de 300 visites de sociétés par an et 10 jours par mois de présence dans un pays émergent.
L’objectif des gérants pour chacun de leurs fonds est clairement défini : tirer profit de l’enrichissement des populations émergentes. Le thème de la Consommation durable chinoise représente d’ailleurs près de 18 % du portefeuille (contre 9,6% pour l’indice de référence). Les équipes sont à ce titre en capacité d’investir sur tous les continents : en Asie, en Amérique Latine, aux Caraïbes, en Europe de l'Est - y compris la Russie - au Moyen-Orient ou encore en Afrique.
Les performances
Sur le long terme, les performances sont au rendez-vous. Depuis sa création, le fonds réalise une performance annuelle supérieure à son indice de référence, malgré une année 2022 difficile.
Le contexte économique et sanitaire
La Chine vient de sortir de sa politique zéro Covid. Cette décision va libérer l’économie et pourrait permettre à la croissance de repartir. Mais, malheureusement, il faudra craindre une grave détérioration de la situation sanitaire.
Retrouvez le lien vers l'interview en cliquant ici.
Guillaume Lucchini, invité de l’émission « SCPI de la Semaine » de Club Patrimoine
La journaliste Fanny Berthon a reçu Guillaume Lucchini dans l'émission "SCPI de la semaine", pour évoquer la SCPI de rendement PFO2, proposée par la société de gestion PERIAL AM. Un véhicule d'investissement principalement positionné sur les bureaux.
Créée en 2009, PFO2 est la première SCPI à avoir placé une démarche environnementale au cœur de sa gestion.
Les points clés abordés
Le Groupe Perial est un gestionnaire ayant plus de 50 ans d’expérience. La société a toujours accordé une grande importance au développement durable avec par exemple l’adhésion à l’Observatoire de l’Immobilier Durable en 2012 et la signature de la Charte pour l’Efficacité énergétique des bâtiments tertiaires en 2013.
PFO2 est d'ailleurs l’une des premières SCPI à avoir été labellisée « ISR Immobilier ». Celle-ci veille, en effet, à sensibiliser ses locataires aux problématiques ESG, notamment à travers de la signature d’un « bail vert ».
Elle vise pour chaque actif immobilier et sous 8 ans une réduction de 40% de la consommation d’énergie primaire et une réduction de 30% de la consommation en eau. Ces dernières années, sa gestion s’est internationalisée. On notera notamment les acquisitions récentes des immeubles de bureaux "Onyx", à Bruxelles, et de l’emblématique "Urban Cube" à Milan.
Les performances de PFO2
Sur le long terme, la SCPI fait preuve d’une grande régularité, en délivrant des rendements dans les standards du marché. Le taux de distribution de la SCPI était de 4,59 % en 2021 et de 4,50 % en 2020. Pour 2022, le taux de distribution prévisionnel se tiendra entre 4,30 % et 4,55 %.
Les points d’attention
Le taux d’occupation financier (TOF) de la SCPI PFO2 demeure perfectible, à 91,4 %, avec surtout 8,6% de locaux vacants en recherche de locataire. De plus, le délai de jouissance de la SCPI de 5 mois se situe dans la fourchette haute du marché.
Retrouvez le lien vers l'interview vidéo en cliquant ici.
B Smart TV a rencontré Guillaume Lucchini pour évoquer la récolte des préférences ESG
Le journaliste Nicolas Pagniez a reçu Guillaume Lucchini (Scala Patrimoine) dans l'émission B Smart Patrimoine. Le média évoque notamment l'actualité de l'investissement socialement responsable avec l'obligation de récolte des préférences ESG qui pèse sur les conseillers patrimoniaux.
Depuis le 1er janvier, l’ensemble des conseillers financiers doivent, en effet, prendre en compte les préférences ESG de leurs clients, via un questionnaire ad hoc.
Les informations clés du document intégrant les préférences ESG des épargnants
Aucun questionnaire standard n’existe actuellement pour encadrer le recueil des préférences durables des clients. Les gestionnaires d’actifs et distributeurs élaborent donc chacun leur propre document, pour le moment. Autre problème, des dispositions techniques sont encore en attente. Le questionnaire repose par exemple sur la taxonomie européenne … mais de nombreux aspects pratiques sont encore attendus sur ce texte !
Les trois piliers du document reposent actuellement sur trois grandes questions :
- « Quelle proportion de votre portefeuille souhaitez-vous voir investie dans des activités considérées comme durables par la taxonomie européenne ? »
- « Quelle proportion de votre portefeuille souhaitez vous voir investie dans des investissements durables au sens de SFDR ? (Article 9 pour les fonds qui ont pour objectif l’investissement durable. Ou l'article 8 pour ceux qui font seulement la promotion de ces caractéristiques).
- « Quelle proportion de votre portefeuille souhaitez vous voir investie dans des produits qui prennent en compte les principales incidences négatives de leur investissement sur le plan ESG ? »
Ce document ayant l'objectif de réorienter les flux de capitaux pour parvenir à une croissance durable et inclusive.
Ce qu'il faut en retenir
- « Il n’existe pas encore de modèle de questionnaire universel »
- « Toutes les associations sont en discussion avec les autorités de régulation concernant la réalisation de ce questionnaire »
- « Les sociétés de gestion ne disposent pas de fonds totalement alignés sur la taxonomie. Le pourcentage est donc souvent limité (entre 5% et 20 %). Un alignement très élevé est ainsi impossible à mettre en œuvre en pratique. »
Retrouvez le lien vers l'interview vidéo en cliquant sur le lien ici.
Guillaume Lucchini évoque le patrimoine des entrepreneurs pour Les Echos
De la protection de sa famille à la cession ou la transmission de sa société, en passant par la préparation de sa retraite et ses investissements, la gestion des affaires privées d'un entrepreneur recouvre de nombreux sujets ayant des répercussions juridiques, fiscales et financières.
Guillaume Lucchini, président de Scala Patrimoine, a répondu aux questions de Laurence Boccara et de Francoise Paoletti, journalistes pour Les Echos, consacrées à la gestion du patrimoine du chef d'entreprise.
Ce qu'il faut en retenir
La protection personnelle des entrepreneurs et celle de ses proches
Voici les éléments clés à retrouver dans cet article :
- « Une première parade consiste à souscrire une assurance décès, destinée à assurer, sur une période temporaire, une protection financière à la famille de l'assuré. »
- « La souscription d'un contrat d'assurance-vie avec la rédaction d'une clause bénéficiaire démembrée est une option à envisager. »
- « La rédaction d'un mandat de protection future permet d'organiser la bonne continuité de la gouvernance en cas d'accident de la vie. Il permet ainsi d'éviter de bloquer les décisions de gestion. De façon indirecte, cela permet aussi de s'assurer que le patrimoine qui reviendra aux héritiers présomptifs (le conjoint et/ou les enfants mineurs) ne verra pas sa valeur se détériorer dans le temps. »
Neutraliser ou réduire sa fiscalité
La publication des Echos souligne notamment :
- « Les stratégies d'évitement de l'impôt sont à géométrie variable et tout à fait légales. »
- « Avant de s'engager dans une opération immobilière en Monument historique mieux vaut être un amoureux des vieilles pierres. Les entrepreneurs doivent aussi être prêt à y passer du temps pour préserver et restaurer le bâti dans les règles de l'art et sous l'égide de l'architecte des bâtiments de France. »
- « Le PER est, d'une part, à privilégier par des entrepreneurs imposés aux tranches les plus élevées du barème de l'IR. Et, d'autre part, à ceux qui, au moment de leur retraite, anticipent une baisse notable de leur fiscalité. Ce dernier élément est essentiel si le souscripteur opte pour une sortie en capital de son contrat. La part de capital correspondant est, en effet, imposée au barème de l'IR. Plus le taux marginal d'imposition du souscripteur lors de sa retraite baissera, plus cette stratégie aura de sens. »