Le Prix de la Finance Verte récompense la société de gestion la plus impliquée dans la transition climatique.

Lancement de la troisième édition du Prix de la Finance Verte

Scala Patrimoine est heureux de vous annoncer le lancement de la troisième édition du « Prix de la Finance Verte », coorganisé avec Décideurs Magazine. Un prix qui se tiendra dans le cadre du Sommet du Patrimoine & de la Performance, le mercredi 12 juillet prochain, au Pavillon d’Armenonville de Paris.

Ce trophée viendra récompenser la société de gestion la plus engagée sur la voie de la transition climatique et énergétique. Lors de la première édition, Sycomore AM avait remporté le Prix. En 2022, Pictet AM s'était illustré en remportant le trophée d'or.

La désignation des lauréats du Prix de la Finance Verte

Pour concourir au prix de la finance verte, la société de gestion devra notamment :

- Avoir été présélectionnée selon des éléments quantitatifs (encours sous gestion, référencement au sein des assurances-vie les plus importantes…). Mais aussi des éléments qualitatifs (verdissement de la gamme de fonds ...)

- Remplir le dossier confidentiel, qui sera ensuite remis aux membres du jury.

- Venir soutenir son dossier à l’oral, lors d’un échange interactif avec le jury.

Le profil des membres du Jury

Le lauréat sera désigné par un jury composé de professionnels, dont les personnalités viennent d’horizons très variés. Sélectionneurs de fonds, membres d'associations, acteurs du monde économiques viendront ainsi partager leurs points de vue et leurs passions pour la question de la transition climatique.

Pour les deux premières éditions, Jacques Attali, le président de Positive Planet, et Brune Poirson, directrice développement durable du groupe Accor, nous avait fait l’honneur de prendre la présidence du Jury.

Les critères d'évaluation

Sur la base du dossier de candidature, le jury portera son choix sur l’entreprise répondant à l’ensemble des critères suivants :

- Le verdissement de la gamme de fonds ;

- La philosophie d’investissement et intégration des enjeux environnementaux ;

- La politique actionnariale : engagement et vote aux assemblées générales ;

- Le reporting & les Initiatives pédagogiques à destination des professionnels de la gestion de patrimoine ;

- L’Engagement de la société de gestion en faveur de l'environnement.

À l’issue du grand Oral, le jury remettra un trophée d’or et un trophée d’argent aux deux premières sociétés de gestion. Le jury pourra également remettre un Prix spécial à une société de gestion qui se sera démarquée sur un projet particulièrement innovant ou pertinent. Cela peut, par exemple, concerné un nouveau fonds ou une nouvelle stratégie.

https://www.youtube.com/watch?v=U12RLQt3quQ&t=6s


Le média Citywire a interrogé Guillaume Lucchini sur la fin des rétrocessions

Citywire a interrogé Guillaume Lucchini sur le projet européen visant à interdire les rétrocessions

La présidente de l'European Insurance and Occupational Pensions Authority (EIOPA), Petra Hielkema s’est confiée sur le sujet brulant du modèle de rémunération d’une grande partie des cabinets de gestion de patrimoine. Et son positionnement fait grand bruit : la Commission pourrait pencher en faveur de l’interdiction de rétrocessions versées aux distributeurs de produits d’épargne, au profit d’un modèle de rémunération à 100 % en honoraires ! Un positionnement que Guillaume Lucchini et Scala Patrimoine défendent depuis plusieurs années.

Auguste Grignon Dumoulin, journaliste chez Citywire France, a recueilli les impressions de Guillaume Lucchini sur le sujet.

Ce qu'il faut en retenir

Le cabinet de gestion de patrimoine indépendant Scala Patrimoine a été l'un des premiers acteurs a faire le choix de l'indépendance. Le cabinet est ainsi rémunéré à 100 % en honoraires par ses clients. Guillaume Lucchini rappelle les principales vertus de ce modèle dans cette interview :

- « Au vu du contexte global, il est possible que le régulateur légifère drastiquement sur le sujet »

- « Un cabinet touche des rétrocessions, car il apporte un service. Qu’est-ce qui empêche de transférer ces rétrocessions en honoraires ? En vérité la question n’est pas là, elle est plutôt de savoir si le client acceptera de payer ces honoraires »

- « Quand on dit que les clients sont susceptibles de ne plus payer si l’on passe à un modèle d’honoraires, on sous-entend qu’ils n’ont pas la sensation de payer aujourd’hui. Si l’on passe en honoraires, les clients connaitront précisément le prix du service et voudront le renégocier. Cela fait donc peur aux cabinets »

- « Je ne suis pas contre le système des rétrocessions. Par contre, je suis pour que le client sache ce qu’il paye. »

La forme finale du « Retail Investissement Strategy » (RIS), le texte dans lequel intégrant cette proposition, n’est pas encore connue. Nous savons simplement qu’il sera présenté au Parlement européen en avril 2023.


Les marchés financiers prouvent une nouvelle fois leur dépendance aux décisions des banques centrales. L'économie résiste, quant à elle, trés bien.

Le rendez-vous des marchés financiers - Mars 2023

Marchés financiers & économie : les points clés

  • Les marchés actions baissent sensiblement ;
  • Silicon Valley Bank, la 16e plus grande banque des États-Unis, est en grande difficulté ;
  • Abandonné par l’un de ses actionnaires qui ne voulait plus « renflouer » la banque, le Crédit Suisse va être racheté par UBS .
  • La FED a annoncé plusieurs mesures pour rassurer les investisseurs sur la solidité du système bancaire américain ;
  • Le PIB des pays de la zone euro est en hausse de 0,1 % ;
  • Le gouvernement chinois a pris une série de mesures pour éviter une crise immobilière.

USA : le secteur bancaire fait trembler les marchés financiers

Chute de la Silicon Valley Bank

Pourquoi la Silicon Valley Bank se retrouve-t-elle en difficulté ?

Ravivant les souvenirs douloureux de la chute de Lehman Brothers et de la chute des marchés financiers qu'elle a provoquée, les difficultés rencontrées par la Silicon Valley Bank, la 16e plus grande banque des États-Unis, a poussé la FED et le gouvernement américain à agir vite et fort !

Comme son nom l’indique, la Silicon Valley Bank est avant tout une banque dédiée aux start-ups et aux fonds de capital-risque. Un acteur de la tech US sur 2 y détient d’ailleurs un compte, représentant 35 000 clients et 200 milliards de dollars de dépôts. Des dépôts qui ont longtemps été très mal rémunérés, en raison de taux d’intérêt extrêmement bas.

Et c’est bien là que tout se complique. Les dirigeants de la banque, pour offrir un surcroit de rendement, ont fait le choix de placer cet argent sur des emprunts à moyen et long terme, un peu mieux rémunérés.

Mais avec la hausse extrêmement rapide des taux d'intérêt, les marchés obligataires ont fortement chuté. Tant et si bien que la valeur de leurs titres de dette a baissé de plus de 20 %. Or, les difficultés de financement de la tech US ont poussé les entreprises et les fonds à retirer leur argent plus vite que prévu … obligeant la banque à vendre une partie de son portefeuille d'emprunts à perte pour assurer la liquidité. L’information s’est alors très vite propagée. La banque tente en urgence une augmentation de capital, mais c’est un échec. Se créait ensuite un « bank run », autrement dit tous les clients veulent retirer leur agent en même temps. La banque est étranglée et ne peut plus répondre aux demandes des dépositaires. C’est la banqueroute.

La FED éteint l’incendie

Dans le même temps, deux autres établissements, Signature Bank et Silvergate Bank, très active dans le secteur des cryptomonnaies, sont également dans la tourmente. Pour éviter une propagation du risque sur l’ensemble du secteur bancaire, la FED et le gouvernement américain n’ont pas tardé à réagir, en sortant l’artillerie lourde.

Avec l’appui du gouvernement américain, la FED vient d’annoncer plusieurs mesures pour rassurer l’ensemble des acteurs économiques sur la solidité du système bancaire américain. Parmi celles-ci figurent :

- la garantie que tous les clients de l’établissement californien pourront retrouver la totalité de leurs fonds, assurant ainsi à chaque dépositaire une protection au-delà du seuil légal de 250 000 dollars.

- Une ligne de crédit de 25 milliards de dollars pour permettre de financer les établissements qui pourraient faire l’objet d’une vague de retrait très importante de la part de leurs clients, dans un contexte très anxiogène.

Janet Yellen a cependant écarté un sauvetage de la Banque via une injection d'argent public. Elle compte sur de potentiels futurs repreneurs privés pour venir au soutien de l’établissement. Cela n’a d’ailleurs pas trop tardé, puisque la branche britannique de la Silicon Valley Bank a déjà été vendue à HSBC pour 1 livre symbolique.

Baisse des valeurs bancaires

Malgré ces annonces, les investisseurs boursiers n’ont pas masqué leurs inquiétudes. Ces derniers craignant un effet domino sur l’ensemble du secteur bancaire. Les marchés actions sont orientés à la baisse. Au lendemain de l’intervention de la FED, le CAC 40 a chuté de 2,9 %. Sans surprise, ce sont les établissements bancaires qui ont le plus souffert. La Société Générale et BNP Paribas abandonnent respectivement 6,8 % et 6,2 %. Même constat dans les autres pays européens. Commerzbank a devisé de 12,7 % et Santander de 7,3 %. Aux États-Unis, le vendredi précédent, l'action Bank of America perdait plus de 6% tandis que Citigroup et Morgan Stanley ont lâché plus de 3 %.

Les indices boursiers sont toujours dans le vert depuis le début d'année. Mais l'inquiétude autour du secteur bancaire soulève de nombreuses questions.
Les indices boursiers ont effacé une partie de leurs gains de 2023, en raison des craintes autour du secteur bancaire.

UBS met la main sur Crédit Suisse

Pire, l’action du Crédit Suisse s’est totalement écroulée, en baisse de plus de 30 %. Une débâcle renforcée par les propos du président de la Saudi National Bank, le principal actionnaire de Credit Suisse, précisant « qu’il ne comptait pas renflouer à nouveau la banque, pour de nombreuses raisons, au-delà de la plus simple, qui est réglementaire et statutaire ». Heureusement, UBS, l’autre grand établissement bancaire suisse, a annoncé être en passe de racheter le Crédit Suisse pour 3 milliards d'euros !

Le nouvel ensemble pèserait plus de 5 000 milliards de dollars d’actifs investis. Et bonne nouvelle, ce rapprochement a également le soutien des instances réglementaires. La banque nationale suisse mettant en œuvrant un plan de 25 milliards de francs suisses dans le cadre de la transaction, pour soutenir notamment d’éventuelles dépréciations d’actifs supplémentaires.

Des banques plus solides qu’en 2008

Cet épisode soulève la question de la gestion, par les banques, de deux événements concomitants : la remontée extrêmement rapide des taux d’intérêt et la baisse très sensible du bilan de la Fed et des injections de liquidité, dont ont largement profité les banques. Ce difficile exercice d’équilibriste ne pourra clairement pas se faire sans heurt. Un grand nombre d’établissements vont ainsi devoir matérialiser quelques dépréciations d’actifs.

Nous pensons toutefois que la réactivité de la Banque centrale américaine, les mesures annoncées par le gouvernement pour renforcer le système bancaire américain ainsi que le caractère non systémique de SVB, écarte le risque de propagation comme nous l’avons connu en 2008. De plus, les banques américaines d’une envergure nationale ainsi que les banques européennes présentent des modèles d’affaires très diversifiés et des gestions de leurs risques financiers beaucoup plus contrôlés. Particulièrement exigeante, la réglementation européenne a également poussé les banques à renforcer leurs fonds propres depuis la crise des « subprimes ». Leurs niveaux de capital et de liquidités rassurent les analystes sur leur capacité à gérer la montée des taux d’intérêt.

L’inflation persiste

La demande des ménages au plus haut

Malgré les tensions autour de quelques établissements bancaires, les principaux indicateurs économiques américains sont toujours très bien orientés. L’indice ISM des services a enregistré une activité robuste en février, dépassant les attentes à 55,1. Autre bonne nouvelle, les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l'activité économique américaine, ont bondi de 1,8% le mois dernier, alors que le niveau du chômage américain se maintient à un niveau extrêmement bas.

Dans ce contexte peut-on parler d’une économie américaine en surchauffe ? Le mot serait mal choisi, mais cet environnement économique amène les banquiers centraux à s’interroger sur le niveau de l’inflation. En rythme annualisé, les prix ont progressé de 6%. Un chiffre estimait à 5,5 % si l’on écarte les prix de l’énergie et de l’alimentaire de l’étude. Ces tensions inflationnistes seraient, selon de nombreux économistes, le fruit d’une demande des ménages toujours plus importante.

Pourtant, un secteur inquiète les analystes : l’immobilier. Celui-ci pourrait, en effet, être la principale victime de la hausse des taux. Dans le pays de l’Oncle Sam, les taux d'intérêt des prêts hypothécaires à 30 ans dépassent désormais les 7 %. Et avec la hausse des matières premières et l’augmentation du prix de la main-d’œuvre, la construction immobilière est devenue plus chère et de nombreux projets ne sont désormais plus rentables. Première conséquence, les investissements privés dans la construction de logements ont chuté de 20 % l'année dernière. Du jamais vu depuis 2015 !

La FED resserre une nouvelle fois la vis

Lors de son intervention devant la commission bancaire du Sénat américain, le Président de la FED a tenu à avertir les investisseurs en annonçant que des hausses de taux plus importantes pourraient intervenir : « les données économiques les plus récentes sont plus fortes que prévu, ce qui suggère que le niveau final des taux d'intérêt sera susceptible d'être plus élevé que prévu » a ainsi averti Jérôme Powell.

Jusqu’où iront donc les taux directeurs ? Les investisseurs anticipent désormais à une hausse prolongée. Les marchés à terme tablent actuellement sur un pic du taux des fonds fédéraux à 5,44% en octobre, contre 4,8% début février.

Sur les marchés obligataires, le rendement des bons du Trésor américain à deux ans a atteint 4,94%, son plus haut niveau depuis 2007. Il en est de même pour les obligations à 10 ans et à 30 ans, qui ont tous deux dépassé la barre symbolique des 4% pour la première fois depuis novembre.

L’économie européenne se stabilise

La France évite la récession

L'économie de la zone euro est comme le roseau : elle plie, mais ne rompt pas. Selon les chiffres publiés par Eurostat, le produit intérieur brut (PIB) des pays partageant la monnaie unique est en hausse de 0,1%, après une progression de 0,4% au troisième trimestre. Une résistance qui s’explique notamment par un marché du travail relativement dynamique. Le Taux de chômage européen étant de seulement 6,6 %.

Concernant les deux principaux moteurs de l’économie européenne : l’Allemagne et la France, la situation est un peu différente.

Le pays dirigé par Olaf Scholz doit faire face à une inflation plus importante. Pourtant, l’Allemagne devrait échapper à la récession, grâce notamment à la puissance de son tissu industriel.

Sa production industrielle a rebondi en janvier. L'indicateur clé pour le secteur manufacturier a, en effet, progressé de 3,5%.

En France, l'économie devrait enregistrer une croissance de 0,1 % au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, selon l'enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, se montre à ce titre très confiant. Celui-ci estime en effet que « le risque de récession qui planait sur nos économies en 2023 peut aujourd'hui être écarté, sauf évènement mondial majeur ». Le Fonds monétaire international table pour la France sur une croissance de 0,7 % en 2023.

L’Hexagone pourra compter, pour cela, sur les résultats florissants de ses plus grandes entreprises. Les sociétés du CAC 40 ayant réalisé une année 2022 record, avec un chiffre d'affaires supérieur à 1700 Md€ et des profits supérieurs à 140 Md€. Parmi les très bons élèves figurent notamment Dassault Systèmes et STMicroelectronics.

L’Inflation, priorité de Christine Lagarde

En France et plus largement en Europe, l’inflation continue d’inquiéter les décideurs économiques et politiques. Dans l’Union Européenne, le taux d'inflation annuel a connu une nouvelle baisse en janvier 2023, après celle de décembre 2022. Selon Eurostat, le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 8,5% en février 2023, contre 8,6% en janvier. Des chiffres qui traduisent les tensions autour des prix dans le secteur de l’alimentation. Au cours des 12 derniers mois, les prix des produits alimentaires ont ainsi augmenté de 14.5%.

Pour juguler l’inflation, la Banque centrale européenne va-t-elle poursuivre sa remontée des taux d’intérêt ? La dernière intervention de sa présidente, Christine Lagarde, laisse peu de place aux doutes : « Mon travail est limité, mais d'une importance capitale : c'est la stabilité des prix, c'est-à-dire la lutte contre l'inflation générée par la crise énergétique, provoquée par la terrible guerre contre l'Ukraine. Nous allons restaurer la stabilité des prix et nous ferons tout ce qu'il faut ».

La BCE monte encore ses taux

Des paroles aux actes, il n’y avait d’ailleurs qu’un pas, que la présidente de la Banque centrale européenne a franchi aisément le 16 mars dernier. Celle-ci ayant fait le choix de relever les taux directeurs de la BCE de 50 points de base. Le taux des dépôts passe à 3% tandis que le taux de refinancement s’élève désormais à 3,5%.

Pour autant, des doutes subsistent encore sur le calendrier de mise en œuvre des hausses de taux et de leurs ampleurs d’ici l’été. La BCE ayant écarté tout scénario de hausse continue des taux directeurs, adoptant désormais l’approche « meeting by meeting » rendant les décisions monétaires dépendantes des données macroéconomiques à venir.

La Chine veut éviter une crise immobilière

Au-delà des relations diplomatiques très tendues avec Washington, dont nous avions fait l’écho lors de notre article de février 2023, l’exécutif chinois va devoir gérer, avec une grande dextérité, les difficultés rencontrées sur le secteur de l’immobilier, sous peine de voir les espoirs d’une croissance à 5 % s’envoler. Un chiffre permet de bien mesurer les enjeux autour de l’immobilier : ce dernier représente avec la construction plus du quart du PIB de la Chine !

Et pour l’instant, le doute est permis. Malgré plusieurs plans de relance, la levée des restrictions encadrant les prêts immobiliers et des instructions données aux établissements bancaires pour soutenir les acteurs de l’immobilier, le secteur peine à redémarrer. Début février, le stock de biens immobiliers disponibles à la vente atteignait ainsi 16 mois d’activité, soit le chiffre le plus haut depuis 2012. L’investissement dans l’immobilier est, quant à lui, en baisse, à - 5,7% au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à la même période de l’année précédente.

Le marché de l’emploi éprouve lui aussi de grandes difficultés. Le nombre d’emplois disponibles sur les principales plateformes de recrutement en Chine a chuté de 23 % en l’espace d’un an. Et le taux de chômage chez les jeunes de moins de 24 ans demeure très élevé, à 18,1%. Une nouvelle épine dans le pied de Xi Jinping dont il se serait probablement bien passé.

Les convictions de Scala patrimoine sur les marchés financiers

Les marchés actions

Des portefeuilles plus prudents ?

La faillite de la SVB ainsi que de Signature Bank quelques jours plus tard a soufflé un vent de panique sur le secteur bancaire américain qui s’est très vite propagé en Europe. Le 14 mars, la Saudi National Bank, principale actionnaire de Crédit Suisse, a écarté l’hypothèse d’apporter davantage de capitaux à la banque suisse, et plongea le cours de la banque à un niveau historiquement bas, entrainant dans son sillage de grandes banques européennes. La réactivité des autorités monétaires montre que le risque de contagion est pris au sérieux.

La prudence est donc à l’ordre du jour. Nous recommandons une exposition aux actifs risqués plus limitée, notamment les marchés actions. D’autre part, la sélection des titres requiert une attention toujours plus importante. Les valeurs bien implantées au sein de leur secteur, bénéficiant d’avantages compétitifs, capables de capter une part prépondérante du marché et délivrant de solides cash-flow sont celles qui devraient se montrer les plus résilientes en période de turbulences.  

Par ce positionnement, l’objectif est double :

- Protéger le portefeuille en réduisant son exposition aux marchés dans une période de forte incertitude

- Constituer une réserve de liquidités afin de saisir les opportunités qui pourront se présenter dans un environnement avec une plus grande visibilité

Quelles thématiques ?

Les grands thèmes de la transition énergétique restent incontournables dans une gestion à horizon moyen/long terme. Les différents plans de relance tels que l’IRA (Inflation Reduction Act) aux États-Unis qui vise entre autres à soutenir l’industrie verte ou le Pacte Vert lancé plus récemment par l’Union Européenne pour relancer la compétitivité de l’industrie neutre en carbone montrent déjà leurs effets, notamment sur les investissements en énergies renouvelables. La relocalisation des investissements vers les infrastructures vertes accélérée par ces plans de relance offre de belles perspectives de rendements dans les années à venir.  

Nous restons prudents sur la tech US qui a bénéficié de phases de rebond très récemment en raison des révisions à la baisse des hausses de taux directeurs. Le resserrement des conditions de financement dans un contexte de taux déjà très hauts reste à risque pour le secteur.  

Les marchés actions chinois restent un facteur de soutien à long terme. Après la décote spectaculaire subie par les valeurs chinoises, des opportunités se créent sur les marchés actions qui ne représentent que 4% du marché mondial alors que son PIB compte pour 20% de l’économie globale. Il ne faut cependant pas écarter les risques de fluctuation à court terme, illustrés par le retracement observé ces dernières semaines. Le rebond de la demande domestique pourrait être plus long qu’anticipé, après une politique zéro covid qui a contenu la consommation durant les 3 dernières années. Le manque de données sur la situation sanitaire en Chine demeure une source d’incertitude à court terme. 

Les marchés obligataires

La hausse des taux de rendement a permis aux obligations de redevenir un produit attractif.  Plus récemment, les inquiétudes suscitées par le secteur bancaire ont provoqué une baisse importante des anticipations de hausses de taux directeurs avec un repricing des taux finaux et une ruée vers les valeurs refuges tels que les obligations souveraines. Considérant cet environnement incertain, où l’on observe un retour de la volatilité, nous préconisons de conserver une exposition conséquente aux obligations souveraines qui surperforment les sous segments obligataires dans les phases de sentiment averse au risque.   

Globalement, nous continuons de privilégier les maturités relativement courtes (</= 4 ans) compte tenu de l’inversion de la courbe des taux et d’une sensibilité plus limitée aux taux d’intérêt.  

Les fonds obligataires à échéance de maturité courte permettant de sécuriser un taux de rendement restent un instrument approprié à des objectifs de revenus réguliers.  

Le Private equity

Dans les périodes de fortes turbulences, la protection d’un portefeuille passe par la diversification. Celle-ci se matérialise aussi bien par la classe d’actif investie, l’exposition géographique et sectorielle, mais aussi par l’horizon d’investissement. À ce titre, le private equity reste un incontournable pour tous investisseurs à la recherche de performances attractives prêt à renoncer à ses liquidités sur un horizon de 10 ans et plus en moyenne. La décorrélation de ces actifs non-cotés aux marchés boursiers est un atout de taille.

Tous comme les valeurs cotées en bourse, la qualité de sélection des instruments reste primordiale au regard de l’écart de performance observé entre les fonds de private equity justifiant l’importance d’un accompagnement par un professionnel indépendant.

Si vous souhaitez plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à nous contacter.


Guillaume Lucchini a été interviewé sur l'assurance-vie par le Journal Le Monde

Guillaume Lucchini se confie sur les tendances de l’assurance-vie pour le Journal Le Monde

L’assurance-vie est le placement préféré des Français. Et à bien des égards, ce statut n’est pas usurpé. Ce contrat offre notamment la possibilité aux épargnants d’accéder à un large éventail de placements. Ces dernières années, les assureurs ont d’ailleurs veillé à enrichir encore davantage leurs offres d’unités de compte. L’occasion pour Guillaume Lucchini, le président de Scala Patrimoine, de revenir sur les investissements à privilégier.

Ce qu'il faut retenir des tendances de l'assurance-vie :

Le fondateur de Scala Patrimoine a répondu aux questions d'Aurélie Fardeau, journaliste indépendante intervenant pour Le Monde Argent, dans un dossier consacré aux tendances de l'assurance vie : « Assurance-vie : attention aux effets de mode ».

Le journal Le Monde revient notamment sur la forte collecte des produits immobiliers, comme les sociétés civiles immobilière (SC) mais aussi les produits structurés, dont l'engouement ne s'est pas démenti au cours du premier trimestre 2023. Enfin, la journaliste s'est penché sur le retour en force des fonds obligataires à échéance. Ces deniers se sont, en effet, multipliés ces derniers mois, à la suite de la remontée des taux d’intérêt. Les produits en cours de commercialisation pouvant proposer des rendements alléchants, de 4 % à plus de 7 % avant frais du contrat.

Voici les principales citations de l’article :

- « Avant de se précipiter sur la liste des supports éligibles à son contrat d'assurance-vie, il convient de faire un point sur soi et sur ses projets »

- « Le fonds en euros est un immense paquebot se caractérisant par une forte inertie. Il mettra donc du temps à remonter »

- « Sur les fonds obligataires à échéance : Il y a une fenêtre de tir sur les marchés pour lancer ce type de stratégie que nous n’avions pas vu depuis longtemps, mais il faut privilégier des acteurs expérimentés s dans le domaine comme Tikehau Capital ou Rothschild & Co AM Europe »


Dans un contexte de forte inflation, le fonds Scala Conviction Environnement est géré de manière prudente et diversifiée.

F. Guignard (Ecofi) : « L’écosystème de la croissance verte est stimulé »

Géré par Ecofi, Scala Conviction Environnement se positionne sur des entreprises mondiales responsables, contribuant à la transition énergétique et écologique. Les gérants y investissent de manière diversifiée, sur des actions, des obligations vertes et des projets solidaires. Un an après son lancement, Frédéric Guignard, Gérant actions chez Ecofi, et Florent Wabont, économiste, reviennent sur la stratégie du fonds, dans un environnement marqué par une forte inflation.

Scala Patrimoine. En 2022, l’inflation a atteint des niveaux records, notamment aux États-Unis et en Europe. Le pic a-t-il été atteint ?

Frédéric Guignard et Florent Wabont. Aux États-Unis, le « pic » a semble-t-il été franchi. Pour reprendre l’expression de John Williams (président de la Fed de New York), l’inflation observée s’apparente aux « couches » d’un oignon. Les premières d’entre elles s’effritent, à l’image des tensions logistiques, du ralentissement de la consommation, de biens durables et du reflux du prix des matières premières. Reste le déséquilibre sur le marché du travail. On y dénombre toujours près de 2 offres d’emploi par chômeur à fin décembre. La progression salariale qui en découle s’est certes apaisée, mais elle demeure toutefois incompatible avec une inflation à 2%. Elle contribue par ailleurs à maintenir des pressions inflationnistes sur la catégorie des services hors immobilier (services médicaux, restauration…).

L’année 2023 devrait malgré tout rimer avec désinflation, notamment en raison de la poursuite des éléments listés plus haut, en plus de l’assagissement des prix de l’immobilier et de l’effet du resserrement monétaire mené par la Fed. Les dernières « couches » de l’oignon devraient en revanche être les plus résistantes. Nous anticipons une inflation comprise entre 3 et 4% d’ici à la fin d’année.

Scala Patrimoine. Qu’en est-il de l'inflation en Zone Euro ?

L’inflation « totale » a également franchi un cap. Bien qu’elles décélèrent, les catégories liées à l’énergie et l’alimentation contribuent toujours à la moitié des pressions inflationnistes. Les composantes liées aux services ne faiblissent pas, et avancent à un rythme bien supérieur aux standards historiques. D’autre part, 88% des items compris dans l’indice des prix à la consommation augmentent de plus de 2% sur un an. En parallèle, le marché du travail est en tension. Une hausse des salaires nominaux se perçoit dans les mesures agrégées fournies par Eurostat. Le renforcement de l’euro face au dollar constitue quant à lui un élément salutaire. Celui-ci devrait notamment modérer le coût des importations énergétiques.

En 2023, plusieurs éléments se combinent pour justifier une désinflation graduelle, à l’instar de l’assagissement de la composante « énergie » (pétrole, gaz…), de l’action de la BCE, mais également de la détérioration du contexte économique. La grande inconnue demeure la « réouverture » de la Chine, susceptible d’entraîner un regain d’inflation non désiré.

Scala Patrimoine. L’économie mondiale pourrait-elle éviter la récession ? Qu’en sera-t-il de l’Europe ?

Il y a encore quelques mois, le consensus des économistes et des investisseurs tablait sur une entrée en récession de l’économie mondiale dès 2022. Cette dernière ne s’est finalement pas matérialisée. Au cours du second semestre, en zone Euro, la combinaison d’un hiver « doux » et d’une moindre consommation énergétique a permis aux stocks de gaz de rester élevés, déjouant ainsi les pires scénarii pour l’activité en Europe. En outre, les chiffres de la croissance mondiale se sont finalement avérés meilleurs qu’attendu. En ce début 2023, la plupart des indicateurs avancés pointent vers un ralentissement de l’activité mondiale, sous l’effet de (i) l’épuisement de la reprise post-covid, (ii) l’érosion des revenus des ménages ajustés de l’inflation et (iii) la détérioration des conditions financières induite par les politiques monétaires.

Aux États-Unis, le marché de l’immobilier – première victime des relèvements de taux de la Fed – s’est déjà affaibli, après avoir fortement progressé en 2020-21. Le marché de l’emploi poursuit en revanche son expansion, et ne montre que peu de signes de faiblesse. Les signaux qui en sont en extraits, pris isolément ou en les transformant, ne suggèrent pas l’imminence d’une récession. Une incertitude subsiste néanmoins quant à la sensibilité de l’économie aux taux d’intérêt, comparativement aux précédents épisodes historiques. En parallèle, les consommateurs américains disposent (encore) d’un « excès d’épargne » conséquent. Et leur niveau d’endettement n’est pas historiquement élevé. A-t-on déjà absorbé une partie des effets du resserrement monétaire, ou bien l’essentiel est-il à venir en 2023 ?

 

"L’année 2023 devrait malgré tout rimer avec le reflux de l'inflation"

 

Scala Patrimoine. Dans un environnement marqué par l'inflation, la situation en zone Euro semble, quant à elle, plus incertaine.

La stratégie de la Banque centrale européenne n’est pas encore tout à fait fixée. La dynamique de l’inflation souffre d’un retard de plusieurs mois vis-à-vis des États-Unis. Autre divergence, le momentum de croissance du PIB se renforce outre-Atlantique depuis le 3ème trimestre 2022, tandis qu’il s’amenuise sur le vieux continent. La crise énergétique s’est atténuée à la faveur d’une météo clémente. Le marché de l’emploi est résilient, mais l’effet de la détérioration des revenus réels et la hausse du coût du capital ne se sont pas encore fait ressentir. Même s’il paraît prématuré d’en estimer l’incidence complète, la perspective d’une « réouverture » de la Chine a cependant fait naître un nouvel espoir pour la croissance européenne.

Scala Patrimoine. Quel bilan tirez-vous de l’année 2022 pour la gestion du fonds Scala Conviction Environnement ?

2022 est l’année de lancement de Scala Conviction Environnement. Ce lancement s’est déroulé dans un environnement financier particulièrement chahuté et dominé par deux thèmes :

- l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec pour conséquence la hausse des prix de l’énergie fossile et un regain d’intérêt pour les entreprises liées au secteur de la défense.

- la volonté affirmée des banques centrales de lutter activement contre la résurgence de l’inflation, provoquant un mouvement rapide et d’envergure de hausse des taux affectant la valorisation de toutes les sociétés de croissance, mais aussi l’ensemble du marché obligataire.

Vous l’aurez compris, ce contexte a été peu porteur pour les fonds à thématique « croissance verte », dont les investissements sont dirigés vers la transition énergétique et écologique. En effet, ces fonds n'investissent pas sur des pétrolières, des valeurs de la défense, ou des financières. L'année dernière, cela a pesé sur leurs performances. Notons enfin à propos de Scala Conviction Environnement, un décrochage - et c’est suffisamment rare pour être mentionné - de sa poche obligataire, cette catégorie d’actif apportant en général un facteur stabilisant à la performance qui n’a pas fonctionné cette année.

La bonne nouvelle est que, mesurée en fin d’année, la baisse de la valorisation de Scala Conviction Environnement aura été relativement restreinte (environ 7%)*.

Scala Patrimoine. Comment est-il positionné aujourd’hui ? (Classes d’actifs, zones géographiques …) ? La hausse des taux d’intérêt a-t-elle un impact sur la manière dont vous gérez la poche obligataire du fonds ?

Il est géré aujourd’hui avec un positionnement prudent d’environ 64% en actions, 26% en produits de taux et 6% en entreprises solidaires. Concernant la poche action, les gérants concentrent leurs investissements sur la France et l’Espagne. Ces pays regorgent, en effet, de valeurs liées à la production d’énergie renouvelable, tout comme les Pays-Bas. Ces pays représentent environ 60% des investissements. 87% du fonds étant investi sur des grandes capitalisations (supérieures à 5 Mds€).

Il est intéressant de constater qu’après un engouement en 2020 pour les valeurs liées à la thématique climat, les valorisations de ces sociétés a fortement dégonflé sur les deux dernières années ce qui constitue, selon nous, un bon point d’entrée. La poche obligataire pourrait aussi être un moteur de performance plus qu’un stabilisateur en 2023.

 

"La perspective d’une « réouverture » de la Chine a fait naître un nouvel espoir pour la croissance européenne"

 

Scala Patrimoine. Sur quels secteurs investissez vous en priorité pour favoriser la transition vers une économie verte ? Pour quelles raisons ?

L’univers d’investissement de Scala Conviction Environnement se construit autour de huit éco-activités déterminées selon la nomenclature du Label Greenfin (Énergie, Bâtiment, Gestion des déchets et contrôle de la pollution, Industrie, Transport propre, Technologies de l’information et de la communication, Agriculture et forêt et Adaptation au changement climatique).

En termes de secteurs on trouve l’industrie au travers de sociétés leaders dans l’agriculture de précision, comme CNH Industrial, les matériaux d’isolation avec Kingspan, des fabricants de produits électriques pour la haute et moyenne tension tel Schneider. On trouve également plusieurs producteurs d’énergies renouvelables, à l’image de Acciona ou EDP Renovaveis, ainsi que des sociétés spécialisées dans la nutrition/chimie de spécialité, par exemple DSM et Symrise.

Toutes ces activités affichent des perspectives de croissance élevées en raison d’une volonté sociétale et gouvernementale forte de favoriser le développement durable, et d’accélérer la transition énergétique et écologique.

Scala Patrimoine. Le fonds peut-il profiter de la multiplication des investissements liés à la décarbonation de l’économie ?

Que ce soient le Green Deal, l’Inflation Reduction Act américain ou encore le plan REpowerEU d’indépendance stratégique énergétique européen, les budgets d’investissement colossaux font la part belle au financement des activités liées à la décarbonation des économies. Mais ce sont aussi les réglementations qui évoluent et incitent les entreprises à évoluer. Au final, c’est tout l’écosystème de la croissance verte qui est stimulé !

Un premier exemple concret : le développement des énergies renouvelables requiert l’installation d’un volume important de câbles. L'objectif étant relier les multiples sites de production au réseau. Cela bénéficie à des sociétés comme Prysmian, leader dans ce domaine et présente dans le portefeuille. Un autre investissement dans le domaine de la gestion des déchets concerne Befesa. Cette société collecte les déchets issus de la fabrication de l’acier et de l’aluminium pour les recycler. Une activité qui participe de fait à la décarbonisation du secteur de la sidérurgie.

Scala Patrimoine. Le fonds investit également dans des entreprises solidaires à forte utilité environnementale. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Scala Conviction Environnement est en effet un fonds solidaire qui investit entre 5 et 10% de ses actifs sur des projets pour le bien-être de l’Homme et la Planète.  Parmi les 37 lignes d’investissement figure Ethiquable. Cette société coopérative et participative est implantée dans le Gers. Elle est spécialisée, comme son nom l’indique, dans le commerce équitable. Cette société cherche à développer des partenariats avec des petits producteurs du Sud pour leur offrir un prix d’achat juste et aussi à proposer un prix de vente raisonnable au consommateur.  On parle ici de produits de tous les jours – comme le café ou le chocolat – issus de l’agriculture biologique.

Mais il y aurait bien d’autres exemples à citer. Dans le domaine de la protection de la biodiversité à travers le Conservatoire des espaces naturels de la région Auvergne ou encore l’insertion par l’activité économique dans les domaines du maraîchage à travers l’association d’éducation populaire et de l’Economie Sociale et Solidaire « Etudes et Chantiers ».

*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures - Les références à un label ou une récompense ne préjugent pas des résultats futurs du fonds ou du gestionnaire.
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Placements : la bourse fluctue avec le temps.

6 conseils avant d’investir en bourse

Sur le long terme, les placements réalisés en bourse peuvent se montrer très rémunérateurs. Selon France Invest, au cours des 15 dernières années, le CAC 40 All Tradable a délivré une performance annuelle moyenne supérieure à 6 % ! Des résultats qui ne laissent pas insensibles les investisseurs. Mais avant de se lancer sur les marchés financiers, quelques règles s’imposent.

1. Définir son profil d’investisseur

Avant toute chose, il convient de déterminer votre profil d’investisseur. Autrement dit, le niveau de risque que vous êtes prêt à assumer. De manière très pédagogique, trois profils sont, le plus souvent, mis en avant :

- « Prudent », où l’investisseur ne prendra qu’un risque très limité sur ses placements.

- « Équilibré », où l’investisseur recherchera un juste équilibre entre la sécurité et le rendement.

- « Dynamique » où l’investisseur vise un rendement plus important en se positionnant sur des placements dont les fluctuations peuvent être plus élevées.

La stratégie d’investissement que vous mettrez en œuvre dépendra également du montant que vous êtes en mesure de placer, de vos convictions et de vos objectifs d’investissement.

Surtout, n’investissez que l’argent dont vous n’avez pas besoin à court et à moyen terme. Adoptez une vision de long terme et attendez le bon moment pour céder vos titres, sans être obligé de vendre en raison d’un aléa personnel. Il est ainsi impératif de conserver un capital disponible à tout moment et sécurisé en cas d’imprévus.

2. Investir en bourse sur le long terme

Sur les marchés financiers, le temps est votre meilleur allié.

La plus grande erreur que vous pourrez faire en bourse est donc de céder à la panique, à la première chute des marchés, et de vendre vos actions. Comme le disait - à juste titre - le célèbre investisseur franco-hongrois, André Kostolany, « La bourse est à 90 % une question d’émotions ». La volatilité fait partie intégrante de l’investissement en bourse. La fréquence des krachs boursiers s’accroit même avec le temps. Depuis 2000, nous avons déjà connu 4 pics de volatilité supérieure à 20%. On en dénombrait seulement six entre 1928 et 2000 !

Vendre vos titres en période de baisse matérialiserait vos pertes. Veillez à garder la tête froide et à faire preuve de patience. Les phases de remontées des marchés pouvant être - elles aussi - extrêmement rapides. Ce fut notamment le cas, en 2020, après l’annonce de la mise sur le marché d’un vaccin contre le Covid-19. Sur une seule séance, le CAC 40 avait alors gagné 7,57 % !

3. Diversifiez votre portefeuille et gérez-le activement

Qui mieux que le célèbre gestionnaire d’actifs américain, Paul Tudor Jones, pour expliquer l’importance de la diversification d’un portefeuille investi en bourse ? Invité à se confier sur les clés de sa réussite, le fondateur de Tudor Investment Corporation avait notamment rappelé que « la chose la plus importante que l’on puisse faire, c’est de diversifier son portefeuille. La diversification est la clé, le jeu défensif est la clé et, encore une fois, il faut demeurer dans la course le plus longtemps possible. »

Nous sommes bien sûr totalement en ligne avec ses propos. Lorsque vous constituez votre portefeuille, vous devez impérativement vous positionner sur différentes classes d’actifs (actions, obligations, fonds diversifiés, immobilier, private equity …) mais aussi différents secteurs d’activités (santé, technologie …), thématiques (robotique, transition climatique …) , méthodologies d’investissement (growth, value, alternative …) et zones géographiques (Europe, USA, marchés émergents …). Ainsi, si l’un d’eux traverse une période de forte turbulence, d’autres moteurs de performance pourront prendre le relais.

Et pour bénéficier pleinement des opportunités offertes par les marchés, et des phases de volatilité, il conviendra de suivre activement l’évolution de son portefeuille et de procéder à des arbitrages, lorsque cela est pertinent. Des changements géopolitiques ou économiques peuvent, en effet, vous amener à orienter vos investissements vers des zones géographiques et ou des solutions différentes.

Soyez discipliné et investissez dans le temps : la question du « bon moment pour investir en bourse » ou du « market timing » hante l’esprit d’un grand nombre d’investisseurs. Pour éviter de vous poser trop de questions et de rater le coche, nous vous conseillons de réaliser des versements réguliers. Cela vous permettra notamment de lisser le risque et d’éviter une erreur d’appréciation qui pourrait être fatale.

4. Bénéficiez d’un conseil indépendant

Souhaitez vous être impliqué dans la gestion de vos actifs ou non ? Cette question mérite d’être posée. Mais dans tous les cas, il est conseillé de se faire accompagner d'un conseiller indépendant. Face à la volatilité et à la technicité de la gestion financière, une personne profane est bien souvent dépassée par le nombre d’informations et prend des décisions dans la précipitation.

Psychologiquement, un cours en hausse met l’investisseur en confiance, alors qu’un cours à la baisse l’inquiète. Ces réactions sont particulièrement néfastes et génèrent nécessairement des pertes sur la durée.

Un professionnel certifié sera en mesure de vous accompagner dans la définition de votre stratégie et vos choix d’investissement. Prenez, à ce titre, soin de choisir un conseiller indépendant, au sens de la réglementation.

La plupart des conseillers en gestion de patrimoine étant « non indépendants » c’est-à-dire qu’ils se rémunèrent essentiellement via les rétro commissions qu’ils perçoivent en tant que distributeur des produits financiers ou immobiliers. Ce biais favorise de potentiels conflits d’intérêts. Les cabinets ayant tout à gagner à proposer les fonds leur assurant la rémunération la plus importante.

A contrario, les conseillers indépendants - comme Scala Patrimoine - seront uniquement rémunérés par le client, sur la qualité du conseil apporté. Quelles que soient les solutions d’investissement proposées, notre rémunération sera donc identique. Ce modèle assure ainsi aux épargnants un parfait alignement des intérêts.

5. Définissez l'enveloppe qui convient au mieux à vos objectifs 

Selon vos objectifs patrimoniaux et votre profil d’investisseur, certains contrats pourront être plus pertinents que d’autres. Entre l’assurance-vie française et luxembourgeoise, le plan d’épargne retraite (PER), le contrat de capitalisation, le plan d’épargne en actions (PEA) ou encore le compte titres, les possibilités sont multiples. Si la fiscalité est un critère à prendre en compte, elle ne doit toutefois pas être la seule. Les aspects juridiques, contractuels (options du contrat) et financiers (supports d’investissement) sont également à regarder de près.

6. Maitrisez vos frais

À long terme, près de la moitié du rendement d’un placement est captée par les frais ! C’est ce qui ressort des conclusions d'un rapport réalisé par deux sénateurs, Albéric de Montgolfier et Jean-François Husson.

Il faut dire que la liste des frais effectivement supportés par l’épargnant est longue. C’est pour cette raison que Scala Patrimoine propose à ses clients un contrat intégrant des parts de fonds « clean share ». Ces fonds sont proposés sans que ne soit reversée une part des frais de gestion du fonds au distributeur (banque, CGP). L’élimination de cette “part distributeur”, c’est-à-dire la suppression des “rétrocessions de commissions”, réduit drastiquement les frais prélevés sur le contrat.

En moyenne, la facture baisse de 0,80 % par an pour l’épargnant, soit 4 000 € par an pour un portefeuille de 500 000 €.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d’informations sur le sujet.


Investir dans l'immobilier

Immobilier : est-ce le moment d'investir ?

L’attrait des Français pour la pierre est bien connu. L’immobilier est un actif tangible qui les rassure, particulièrement en période de crise. Mais avec le retour de l’inflation, la remontée des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’emprunt, les investisseurs s’interrogent sur l’intérêt de la classe d’actifs. Des questions nombreuses et légitimes auxquelles Scala Patrimoine prend le temps de répondre.

L’immobilier, un rempart historique contre l’inflation

Il est de coutume de dire que l’immobilier est un excellent rempart contre l’inflation. Deux éléments vont dans ce sens.

D’une part, lorsqu’un investisseur acquiert un logement, il bloque une mensualité de crédit qui ne bougera plus. Si ses revenus augmentent au fil des années, le poids du crédit dans son budget diminuera de facto. Si les taux d’intérêt ont déjà bien monté, ils demeurent cependant attractifs. Un intérêt confirmé par Guillaume Lucchini, le président de Scala Patrimoine : « Le levier du crédit pour concrétiser un achat immobilier a d’autant plus d’intérêt dans un contexte inflationniste. L’utilisation d’un taux fixe permet à l’investisseur de « sécuriser » son taux d’emprunt et de se prémunir contre une hausse des taux d’intérêt. »

D’autre part, un investisseur en immobilier locatif aura la possibilité d’impacter une partie de la hausse des prix sur les loyers. Pour les révisions qui seront faites avec l'indice de référence des loyers, la hausse est plafonnée à 3,5 % en France, au moins jusqu’en juillet prochain.

L’accès au crédit plus difficile

Depuis quelques mois, les établissements bancaires ont fait le choix de réduire la voilure sur le crédit.

Les principales victimes sont - sans surprise - les primo-accédants. L’inflation rogne, en effet, davantage le pouvoir d'achat des plus jeunes générations et diminue sensiblement leur capacité d'emprunt. Il est, par ailleurs, plus difficile pour eux de constituer un apport personnel significatif, désormais exigé par banques.

La révision mensuelle du taux d’usure, c’est-à-dire le taux maximum auquel un prêt peut être accordé, pourrait toutefois rebattre - en partie - les cartes. Voyant leur marge sur le crédit reconstituée, les banques devraient être plus ouvertes à la négociation.

Vers une baisse des prix de l’immobilier ?

En règle générale, la hausse des taux d’intérêt rime avec la baisse des prix de l’immobilier. Cette consolidation a d’ailleurs commencé, notamment à Paris, où les prix se sont détendus de 0,9 % en 2022. Il convient cependant de ne pas appliquer un raisonnement uniquement court-termiste. En 2008, le marché immobilier avait baissé, avant de reprendre rapidement sa marche en avant. Comme le souligne Guillaume Lucchini : « L’immobilier s’inscrit sur le long terme. La question de geler ses investissements n’a donc pas vraiment de sens, à condition de prendre toutes les précautions d’usage avant de se lancer. »

Les spécialistes de la pierre vous rappelleront toujours les trois règles d'or d'un bon investissement. La première est l’emplacement, la seconde est l’emplacement. La troisième ? Ne jamais oublier les deux premières ! Et à ce petit jeu la « Paris restera toujours Paris ». Une conviction partagée par le président de Scala Patrimoine : « Investir sur le long dans Paris intramuros a ses avantages. Même si le Grand Paris est un projet très pertinent, les transports en commun ne sont toujours pas en adéquation avec les besoins des habitants des deuxièmes et troisièmes couronnes. Un actif immobilier bien positionné dans Paris sera donc toujours mieux valorisé qu’un actif hors de paris, notamment sur les petites surfaces, tant recherchées par les locataires. »

La Climat : une nouvelle donne pour l'immobilier ?

Un contexte favorable à la négociation

Au cours des prochaines années, le marché de l’immobilier risque de beaucoup bouger en raison de l’évolution de la réglementation.  La loi « Climat & Résilience » va, en effet, progressivement interdire la mise en location des logements considérés comme des passoires énergétiques. Seuls les logements décents, c’est-à-dire ceux dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est classé entre A et D, trouveront grâce aux yeux des pouvoirs publics. « Avec l’application de cette loi, les investisseurs devront privilégier des biens classés de A à D ou, à défaut, intégrer les coûts de rénovation dans le prix d’achat. Et pour éviter les mauvaises surprises, n’hésitez pas à faire appel à un expert en isolation et des entreprises certifiées DPE » précise Guillaume Lucchini.

Sur le marché de l’ancien, il est fort probable que les personnes désirant vendre un logement considéré comme une passoire thermique y laissent quelques plumes. Le contexte est donc plus que jamais favorable à la négociation. À Paris, on estime aujourd’hui que 22 % des biens immobiliers mis à la vente sont des passoires thermiques.

Cela peut-il faire le jeu de l’immobilier neuf ? Pour le président de Scala Patrimoine la réponse serait positive, si la question de l’emplacement ne se posait pas : « Attention, les terrains à bâtir dans les centres-villes ou dans les zones géographiques faisant l’objet d’une forte pression locative sont extrêmement rares. De ce fait, les biens neufs se trouvent très souvent éloignés des zones les plus dynamiques. »

Ne pas céder aux sirènes de la défiscalisation

Il ne faut pas non plus céder aux fausses promesses de rendement élevé. Toute promesse de rentabilité élevée induit un risque de perte plus importante. Or, la rentabilité financière ne doit pas forcément être le but de cette typologie d’opération. Un patrimoine immobilier se construit dans la durée. De nombreux investisseurs ont malheureusement perdu beaucoup d’argent en faisant l’acquisition d’un bien « en défiscalisation immobilière » dont les caractéristiques, le prix et la situation géographique n’étaient pas en adéquation avec la réalité du marché.

Prudence également concernant vos projets de travaux. Pour les plus petites surfaces, il est souvent difficile de trouver des sociétés de travaux ou des artisans disponibles pour les réaliser. Leur marge financière étant moins importante et la demande toujours plus élevée. Surtout, avec la nouvelle réglementation initiée par la loi Climat, de très nombreux investissements de rénovation sont à prévoir. « Il peut, dès lors, être pertinent de faire appel à des professionnels du patrimoine indépendants, comme Scala Patrimoine, car nous avons des accords avec des sociétés de travaux pour faire rénover les appartements acquis par nos clients » précise Guillaume Lucchini.

Important : faire l’acquisition d’un bien dans l’ancien permet, dans une démarche de mise en location du propriétaire, d’imputer les travaux sur ses revenus fonciers. Or, le législateur vient de faire passer le seuil d’imputation du déficit foncier sur le revenu global de 10 700 € à 21 400 € lorsque le déficit résulte des dépenses réalisées pour améliorer la performance énergétique du logement, en le faisant passer à une classe énergétique A, B, C ou D. Un joli coup de pouce pour les propriétaires.

Conclusion

Au-delà de la rentabilité de vos investissements, la plus grande valeur ajoutée de vos opérations patrimoniales se fera sur la structuration financière, juridique et fiscale. Toutes les équipes de Scala Patrimoine sont donc à votre disposition pour vous accompagner sur vos projets d’investissement immobilier, de la structuration du financement à la préparation de votre transmission, en passant par la réalisation des travaux.


Guillaume Lucchini présente Gemway Assets sur Club Patrimoine

Guillaume Lucchini sur Club Patrimoine, dans l’émission « Le fonds de la semaine »

Fanny Berthon a reçu Guillaume Lucchini dans l'émission « le fonds de la semaine ». Le président de Scala Patrimoine y évoque la gestion du fonds "actions émergentes" GemEquity. Classifié SFDR « Article 8 », ce fonds, géré par Gemway Assets, bénéficie également du Label ISR.

Les points clés abordés concernant Gemway Assets

Créée en 2012, la société de gestion Gemway Assets est uniquement dédiée aux marchés émergents. Son offre comprend trois fonds investis en actions émergentes, tous labélisés ISR (GemEquity, GemAsia et GemChina) et un fonds investi en dettes souveraines émergentes avec une approche ESG (GemBond).

Son Fondateur et président, Bruno Vanier a plus de 30 ans d’expérience sur les marchés émergents dont 7 passés en Asie. Ancien membre du comité exécutif d'EdRAM, Bruno a dirigé, en outre, la gestion d’Actions entre 2008 et 2011. Les 3 analystes gérants à ses côtés sont aussi très expérimentés (en moyenne 15 ans d’expérience sur les marchés). La société peut également s’appuyer sur la présence sur le terrain et aux côtés des entreprises de ses équipes. En moyenne, celles-ci réalisent plus de 300 visites de sociétés par an et 10 jours par mois de présence dans un pays émergent.

L’objectif des gérants pour chacun de leurs fonds est clairement défini : tirer profit de l’enrichissement des populations émergentes. Le thème de la Consommation durable chinoise représente d’ailleurs près de 18 % du portefeuille (contre 9,6% pour l’indice de référence). Les équipes sont à ce titre en capacité d’investir sur tous les continents : en Asie, en Amérique Latine, aux Caraïbes, en Europe de l'Est - y compris la Russie - au Moyen-Orient ou encore en Afrique.

Les performances

Sur le long terme, les performances sont au rendez-vous. Depuis sa création, le fonds réalise une performance annuelle supérieure à son indice de référence, malgré une année 2022 difficile.

Le contexte économique et sanitaire

La Chine vient de sortir de sa politique zéro Covid. Cette décision va libérer l’économie et pourrait permettre à la croissance de repartir. Mais, malheureusement, il faudra craindre une grave détérioration de la situation sanitaire.

Retrouvez le lien vers l'interview en cliquant ici.


PFO2, la SCPI de la semaine chez Club Patrimoine

Guillaume Lucchini, invité de l’émission « SCPI de la Semaine » de Club Patrimoine

La journaliste Fanny Berthon a reçu Guillaume Lucchini dans l'émission "SCPI de la semaine", pour évoquer la SCPI de rendement PFO2, proposée par la société de gestion PERIAL AM. Un véhicule d'investissement principalement positionné sur les bureaux.

Créée en 2009, PFO2 est la première SCPI à avoir placé une démarche environnementale au cœur de sa gestion.

Les points clés abordés

Le Groupe Perial est un gestionnaire ayant plus de 50 ans d’expérience. La société a toujours accordé une grande importance au développement durable avec par exemple l’adhésion à l’Observatoire de l’Immobilier Durable en 2012 et la signature de la Charte pour l’Efficacité énergétique des bâtiments tertiaires en 2013.

PFO2 est d'ailleurs l’une des premières SCPI à avoir été labellisée « ISR Immobilier ». Celle-ci veille, en effet, à sensibiliser ses locataires aux problématiques ESG, notamment à travers de la signature d’un « bail vert ».

Elle vise pour chaque actif immobilier et sous 8 ans une réduction de 40% de la consommation d’énergie primaire et une réduction de 30% de la consommation en eau. Ces dernières années, sa gestion s’est internationalisée. On notera notamment les acquisitions récentes des immeubles de bureaux "Onyx", à Bruxelles, et de l’emblématique "Urban Cube" à Milan.

Les performances de PFO2

Sur le long terme, la SCPI fait preuve d’une grande régularité, en délivrant des rendements dans les standards du marché. Le taux de distribution de la SCPI était de 4,59 % en 2021 et de 4,50 % en 2020. Pour 2022, le taux de distribution prévisionnel se tiendra entre 4,30 % et 4,55 %.

Les points d’attention

Le taux d’occupation financier (TOF) de la SCPI PFO2 demeure perfectible, à 91,4 %, avec surtout 8,6% de locaux vacants en recherche de locataire. De plus, le délai de jouissance de la SCPI de 5 mois se situe dans la fourchette haute du marché.

Retrouvez le lien vers l'interview vidéo en cliquant ici.


B Smart TV Patrimoine

B Smart TV a rencontré Guillaume Lucchini pour évoquer la récolte des préférences ESG

Le journaliste Nicolas Pagniez a reçu Guillaume Lucchini (Scala Patrimoine) dans l'émission B Smart Patrimoine. Le média évoque notamment l'actualité de l'investissement socialement responsable avec l'obligation de récolte des préférences ESG qui pèse sur les conseillers patrimoniaux.

Depuis le 1er janvier, l’ensemble des conseillers financiers doivent, en effet, prendre en compte les préférences ESG de leurs clients, via un questionnaire ad hoc.

Les informations clés du document intégrant les préférences ESG des épargnants

Aucun questionnaire standard n’existe actuellement pour encadrer le recueil des préférences durables des clients. Les gestionnaires d’actifs et distributeurs élaborent donc chacun leur propre document, pour le moment.  Autre problème, des dispositions techniques sont encore en attente. Le questionnaire repose par exemple sur la taxonomie européenne … mais de nombreux aspects pratiques sont encore attendus sur ce texte !

Les trois piliers du document reposent actuellement sur trois grandes questions :

- « Quelle proportion de votre portefeuille souhaitez-vous voir investie dans des activités considérées comme durables par la taxonomie européenne ? »

- « Quelle proportion de votre portefeuille souhaitez vous voir investie dans des investissements durables au sens de SFDR ? (Article 9 pour les fonds qui ont pour objectif l’investissement durable. Ou l'article 8 pour ceux qui font seulement la promotion de ces caractéristiques).

- « Quelle proportion de votre portefeuille souhaitez vous voir investie dans des produits qui prennent en compte les principales incidences négatives de leur investissement sur le plan ESG ? »

Ce document ayant l'objectif de réorienter les flux de capitaux pour parvenir à une croissance durable et inclusive.

Ce qu'il faut en retenir

- « Il n’existe pas encore de modèle de questionnaire universel »

-  « Toutes les associations sont en discussion avec les autorités de régulation concernant la réalisation de ce questionnaire »

- « Les sociétés de gestion ne disposent pas de fonds totalement alignés sur la taxonomie. Le pourcentage est donc souvent limité (entre 5% et 20 %). Un alignement très élevé est ainsi impossible à mettre en œuvre en pratique. »

Retrouvez le lien vers l'interview vidéo en cliquant sur le lien ici.